Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

mardi, février 27, 2007

Qui a dit que s'faire une toile c'était une tuile?

;-)
D'habitude je ne fréquente guère les salles obscures. Je leur trouve aisément plein de défauts. De cet état de fait regrettable s'ensuit que je ne regarde pas de films, ou presque.

J'en entend plus parler que je n'en vois, un comble ;-)

Cependant, dans ces longues soirées de vacances, j'ai un peu l'occasion de me replonger dans la magie du cinéma! Et c'est peu dire... J'ai vraiment beaucoup apprecié les deux derniers que j'aie vus: la Marche de l'Empereur et Big FisSsh.

J'avais déjà vu le premier, et entendu grand bien du second. J'ai été bien heureux de les "apprécier" à nouveau. L'existence me fait marrer parfois, moi aussi!

Dans le premier c'est une épopée arctique pour la Vie et la survie d'une famille de manchots, dont les deux parents se relaient à la garde de leur piou-piou. Ils luttent contre le froid, le vent et les morsures de l'existence. C'est une belle vision du continent arctique et de ses habitants. C'est incroyable à quel point on peut finir par s'identifier à ces krut's à plume. Ils ont beau se tenir debout dans la neige battante dans leurs habits de princes de la banquise... Il s'en dégage une certaine humanité tout de même.

Dans le second, c'est l'histoire d'un homme qui à vécu sa rêves et rêvé sa Vie et qui arrive au moment de s'assoupir pour de bon. Un rézZzumé mal-aisé à faire, mais une histoire touchante. Un fils qui se brouille avec son père à qui il reproche de ne lui avoir jamais dévoilé la réalité de son être et de son vécu, son penchant pour la fantaisie. Un redécouverte de la fonction du récit: pour raconter mais pour rêver aussi. Se rêver soi-même, rêver les autres et le monde également. Révéler le côté incroyable en toute chose pour garder un émerveillement d'enfant, s'extasier de la beauté du monde. Rester fasciné par l'existence, et réussir à fasciner les autres en faisant travailler l'imagination de chacun.


J'me sentirai presque d'humeur à philosopher sur l'existence (et sur mon existence), du coup.
Mais pour cela... il n'est nul besoin d'écrire ici.

...N'empêche que ca faisait bien longtemps que je ne m'étais plus planté devant un film... et que c'est, en quelque sorte (à demi-mots avoués) plutôt "sympa"!