Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

dimanche, janvier 27, 2008

Ouikend au Karma troublant

Dodo:
Waow quel bien ca fait de dormir 11 heures! J'ai l'impression que ca fait une éternité... presque comme si j'étais trop fatigué pour m'en rappeler avant... Pourtant le repos est fugace... a peine levé qu'on irait déjà bien se ré-étendre, s'étirer en tout sens et craquer de partout en travers de son grand lit ;)

Mimosa:
Philantropie du Mimosa le samedi devant la coop: je viens acheter un girafon, je repars avec un maxi-brin pour aider... Qui donc, au fait?

Ùt:
En allant consulter mes emails, je vois celuiq ue m'a envoyé dans l'après-midi mon ami Ùt. Dans ce dernier il m'explique qu'il souhaite venir étudier à Genève, dans l'ancien-HEI. Coïncidence.
Je l'appelle pour la première fois depuis notre séparation à Saïgon, il y a de cela près de 1 an 1/2, pour lui affirmer que OUI je l'aiderai, et qu'il peut compter sur moi, ainsi que j'ai toujours pu compter sur lui lorsque son aide m'était précieuse. Aujourd'hui, il est dans cette situation vis-à-vis de moi, et je ne le décevrai pas!

Ca m'a fait plaisir de prendre de ses nouvelles. Il est actuellement dans sa "province natale de Phu Quoc", avec sa famille et ses amis. Il dit que le ciel est bleu et la mer aussi. Il me raconte qu'il ne travaille pas, se repose et mange bien. C'est un sourire communicant et communicatif, à 10'000 km de distance.

Têt:
Prolongement non -prévu de mon ambiance Vietnam, le soir j'ai été "invité" à une soirée de nouvel-an vietnamien, le Têt ou Têt Nguyên-Dan (en V.O.Viet'). J'y étais convié initialement par une amie vietnamienne avec qui j'ai conversé des heuuUuures mais que je n'ai jamais vue. Ce n'était pas pour ce soir-là, non plus.

Mais on ne vit qu'une fois, on est soi ou l'on n'est pas. J'ai décidé de m'y rendre, pour mon propre agrément, quitte à m'y rendre seul, sans compter y voir personne.

Arrivé là-bas je me suis régalé de plats dont chaque bouchée agissait au même titre que la fameuse madeleine. Combien de souvenirs ne me sont-ils pas reviendus z'en mémoire? Plein! Des sensations de trottoirs assis à ras le sol, à manger simplement, loin de toute prétention, de toute convention surfaite.

Deux heures environ après mon arrivée, au milieu du spectacle présenté pour l'occasion, arrive une fille qui vient prendre l'une des seules places assises encore libres, celle qui est immédiatement à mes côtés, dans cette salle pour +-300 personnes. Après quelques minutes, elle se retourne. Je la regarde puis me convainc que j'ai rêvé, que je suis en proie à une bouffée de fièvre tropicale ;)

"JaAan!"
C'est elle. Mlle. S. que j'avais jusqu'alors l'occasion de croiser parfois à la bibio, souvent fourbus de nos charges académiques respectives, mais toujours source de grande distraction et de larges sourires.

Bref, sur une capacité de 300 places numérotées, pour une soirée assise dans une occasion si particulière... la voir fût pour ainsi dire une forte surprise. Ma posture contemplativo-méditative à base de taoïsme appliqué devient soudain difficile à observer plus longtemps en sa présence. C'est ce que j'ai appelé un HazZzard BizZzarre.

Soirée en grêve
Arrivé devant l'usine à température, on a eu la désagréable surprise de la voir fermée pour cause de grêve générale des lieux alternatifs genevois. Pas de chance tout de même... Alors que l'on s'ambitionnait une soirée décibellée, il a fallu déchanter. A l'Usine-en-grêve, c'est pas parce que tu signes que tu rentres. Pas de compromis, ils ne "lâcheront rien"!

Pickpocket-humaniste?
En désespoir de plan, on titube de manière statique devant l'Usine, sur la place. On palabre, on échange du point de vue autour d'un calumet et se pointe un gars qui vient demander une cigarette.

Non fumeur que je suis, je réponds que désolé, les cigarettes sont rares en notre assemblée. Le mec me tend la main: "Pas de problème, ok, on se serre la main, et tout...."

Il me fait un accrochage de jambe, sans aggressivité, juste le mouvement du mec qui a bu un peu, rien d'affolant.- Toutefois je me prépare à une éventuelle agresion physique et ne fait pas garde à autre chose.

Le type part et revient 3 minutes plus tard. "Tiens, c'est à toi!" ...Il me tend mon porte-monnaie. Surpris, je n'ai pas réellement de réaction, puis il ajoute: "regarde dedans!". J'ouvre et je vois que dedans il y reste... TOUT (cartes, 20.-)!

Etrange geste que le sien. Avant qu'il en disparaisse à nouveau, je lui demande son nom: "...Semmy". Je lui serre la main, franchement cette fois-ci. Je suis énervé de son geste initial, mais je respecte son geste subséquent. Il y a là de la grandeur d'âme...

...pourquoi moi?