Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

dimanche, juin 18, 2006

Vélo Volé par un vil voleur!


Peu de mots peuvent décrire mon sentiment.

Je vais essayer quand même (et désolé pour ceux qui vont découvrir ici une facette inconnue de ma Zen-personnalité!)...

On s'est bougé à la fête de la musique hier, en vélo. Une fois en ville on a décidé de les parquer au garage à vélo du collège Calvin.
Je n'aime aps trop ce genre d'événements: l'année passée j'étais retourné le chercher pour voir que qqn avait enlevé la selle pour essayer de "twister" le cadenas.

Je me méfiais faut croire.

VoilàAà... je vais pas m'étendre sur la soirée (qui était excellente au demeurant)... Mais vers les 1h30-2h, Daweed veut se rentrer. Il me demande ses lampes et on se dit au revoir.

Quelques minutes après je recois son coup de téléphone:
-Jano...
-Quoi, quoi? (l'air angoissé passk j'avais le sal mauvais malsain présentiment)
-Ben j'crois que t'as deviné... Y'a ton casque et ton cadenas, mais pas de vélo....
-Non c'est vrai?! Tu rigoles?! Sans blague???

Je me suis arraché rapidos de notre peaceful attitude post Doors' tribute à la Treille...
Et je suis parti en courant vers Calvin, regardant bien chaque vélo qui passait.

J'arrive à Calvin (tendu)... je vais au garage: effectivement le vélo n'est plus là. Rien.
Pas un mot, pas une explication...

Si, une explication: Un espèce d'enfoiré à la con qui se croit le pseudo-maître des lieux s'est permi unilatéralement de s'octroyer le droit de me priver de mon moyen de locomotion bien-aimé.
Mon vélo, celui avec lequel j'ai parcouru des centaines et des centaines de km, celui avec qui j'ai fait le tour du lac n'est plus: un nihiliste me l'a usurpé.

Les mots qui précédent sont loin de décrire le bouillonnement intérieur de mon être. Impossible de décrire ma COLÈRE au moment ou j'ai vu de mes z'yeux que, effectivement, mon vélo n'était plus là et que je ne le reverrai probablement jamais.

J'ai été me calmer un minimum au milieu de la cour, en solo (Yoï style)... mais à y réfléchir, je ne sais pas si c'était vraiment du calmage ou une préparation martiale.

Il n'y a aucun doute là dessus: le voleur serait passé sous mon nez, je l'aurai rattrappé, mis à terre et salement fait ravaler ses bas z'instincts primaires (avec les miens en démonstration de force)...

Sérieusement, cette histoire m'a courroucé comme rarement (si ce n'est "jamais") je l'ai été!
Des envies de maraver qqn aussi sérieusement ca m'arrive très peu (et c'est tant mieux)!

Mais là... je n'aurais de cesse de regarder, ca et là, de jour et de nuit, si je retrouve mon cher et bien-aimé "péclo"... et si c'est le cas: le type qui roule dessus à TOUT INTÉRÊT à se montrer TRÈS coopératif.

J'ai écrit une petite affiche que je vais aller poser à Calvin et autour aujourd'hui. Elle prévient cet enfoiré qu'il à intérêt à se la jouer discret dèsormais.

Je me rappelle de ses signes distinctifs (gris, cadre suspendu, autocollant "one less car" sur l'arrière de la selle, deux vignettes -03 et 06- collées sur le tube de selle du cadre, un morceau de scotch rouge sur la pince de frein arrière, et les fils qui pendent de feu un compteur de vitesses -avec l'aimant sur les rayons-)

De la même manière qu'une sorte de présentiment m'habitait hier...
Je le sens: on est fait pour se retrouver!