Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

lundi, décembre 11, 2006

Le résumé à 200% d'une semaine à 100 à l'heure

Je sais je sais... je prends du retard!
C'est dommage passk avec la fin de semaine de fou que j'ai vécue... ca aurait mérité un épiloguage un poil plus construit... Mais je l'annoncais: c'est un rézZzumé.

Donc je reprends au sortir de la mine GV, mercredi matin chez Samuel.

Mû par une motivation sans faille je quitte à 7h l'appartement de Sam, donc, avec une bonne grosse journée en perspective. Première étape, récupérer la voiture et aller livrer la maison Chaumet (bijoutiers de leur état). Il s'agit en l'espèce de deux DVDs crées tout spécialement pour l'occasion, qui regroupent un show photo et quelques autres photos bruts... l'essentiel pour en faire des stars d'un soir et ravir leurs amours du jour...

Bref, donc je livre, et je remonte en voiture, histoire de cruiser les yeux mi-clos à travers la ville jsuqu'à la zone industrielle des z'Accacias. La, j'ambitionne tout d'abord de me parquer chez Office World... mais bien vite je m'appeercois qu'avec une foultitude de "place réservée" j'aurai meilleur temps de chercher ailleurs pour pouvoir laisser le (Vol)Veau toute la journée en place.
Je sors donc du parking et gare la voiture dans une large rue à proximité immédiate.
Je jauge la situation: la rue est laaaaarg, le trottoir généreux et le nombre de voitures déjà présentes abondant! Pas de problème, donc, normalement si les Dieux du PV sont avec moi...

Sur ces entrefaits, rassuré autant que je peux l'être, je pars jusque vers Uni Mail. Chemin faisant je passe devant la Migros. Je me dis que j'accueillerais volontier en mon estomac un pauvre croissant au beurre qui n'avait, jusqu'alors rien fait à personne... J'attends... j'attends... et j'attends encore, mais rien à faire, la Migros ne s'ouvrira pas à 8h pile, et moi je ne souhaite pas arriver à la bourre à l'uni en stressant comme un gland alors que je n'ai déjà même pas dormi de la nuit!

Le croissant-condamné, du fond de son présentoir, poussait alors un ouf de soulagement.

Je me rend compte au même instant qu'il me reste aussi un micro-paquet de smâÂâcks (cicüÜ avec la p'tite grenouille ci'dçü), du genre de ceux qu'on trouve dans les grands multipacks de KelôÔôgg's... mais ou finalement y'a jamais assez a dévorer!

Bref. Disais-je...
Je me rends en cours... J'arrive dans le couloirs, puis je passe dans la salle. Au matin venu, que c'est curieux de voir ses Kamarades sans jamais avoir cessé d'être et de Vivre dans la continuité d'Hier.

C'est, à y réfléchir, quelque chose que je trouve gratifiant pour moi-même. Cela fait partie de ces petits (!) défis de la Vie, qu'il convient de relever pour avancer. Une sorte de challenge urbain, un "jusqu'au-bout'izZzme" du travail.
Il faut un peu d'audacité en tout temps pour vivre sa Voie, c'est ainsi que je le conçois.
Sur ces grands airs (genre "McJanus: Total Trionf' over ze Nightwork") j'ai commencé ma journée. Un verre d'eau à la cafét'...puis un deuzZzième (il faut bien cela)! Je me réjouis d'avoir aussi pris mon thermos de thé pour plus tard... après cette nuit de "Potosi-la-mine-GV" j'avais bien besoin de théine!

C'est parti pour 10heures de cours. Non-stop, hormis une pause de ~40minutes à midi (=juste le temps de s'envoyer un traditionnel "Burger-de-la-Cafét-le-mardi-à-Marx").
By ze way, c'est marrant mais en effet, le nom de la Cafét' de l'Uni côté jeux, c'est "Marx Café"...

Sur la fin de journée, le cours de Prof. Jean Chalaby, j'étais un peu en phase de recomposition... alternant successivement le passif et l'actif, la bonne gifl' et l'esprit vif, le dormitif et le vomitif ;-)

Je sors donc de l'Uni à 18h. Je vais gentillement prendre le bus à Rive. Surtout ne pas perdre la motive que j'ai en rêvant d'une pause (qui serait, même à ce stade, méritée si je n'eus décidé de "warrioriser" ces z'instants).

Le temps de manger à la maison un tartine de pain Satoriz avec du bon poulet... Mmmh! Je me perds sans doute en détail si on ne connaît ni ne se souvient. Mais pour moi... un délice d'écriture et de mémoire!

...Et c'est reparti! Marek vient me chercher et direction Carouge, au Cheval Blanc. Là nous rejoignons une soirée de l'association Sabrina , laquelle a organisé dans l'après-midi des concerts pour des enfants hospitalisés. Les artistes étaient donc,le soir venu, conviés à se détendre.

Tapas, Vignasse et Whiskas... Tout pour que la soirée se passe!
Quelques photos et c'est parti. Certains demandent gentiment mais pressemment à se délocaliser dans un endroit à plus haut potentiel relationnel féminin. François voit le plan, il s'esquive en rentrant et en redirigeant le bureau des demandes chez Fanny et GV Bros.

Petit conciliabule: on décide de se rentrer à l'hôtel avant de décider du lieu exact. Une fois la-bas, s'ensuit un conseil de guerre pour décider du qui, du où et du comment.
Donnée majeure et critère impératif: y'a pas une thune, nulle part!
Donc ce sera 100%gratos ou ce ne sera pas! Et oui, comme j'le dis... pis c'est pas avec 10CHf en poche que je pourrai éponger des dettes de quiconque!

On sort, résolus à tenter notre chance. Je n'ai pas dormi depuis plus de 38heures... mais je m'apprête à sortir en DiscoClûÛûb avec "les Sales Gosses et Sabrina du Morning Live" (+ a bunch of guys). Direction le "White'N'Silver".

On décide peu avant qu'ils attendront le signal que nous aurons envoyé, Fanny, Marek et moi, après avoir négocié à l'entrée. Il fallait voir cela!
On arrive à la porte, directement je sors ma carte de visite et mon plus beau sourire enchanteur. Fanny fait de même:
"Bonsoir monsieur (au videur). Nous accompagnons, ma collègue et moi-même, le groupe de Stomy Bugsy (=un nom connu) et Sabrina du Morning Live. Nous aurions souhaité venir fêter leur venue dans votre établissement..."
-Une seconde, je vais appeller le patron.

Speech rebis au patron. La réponse est des plus positives:
"Faites -les venir et laissez-moi une minute, je fais préparer le coin VIP..."

YeeeeEEEEeaaaah!
On rentre donc dans la boîte comme des seigneurs, des grands barons et des gentes damoizZzelles. On nous fait la cour, nous installe... Fanny "négocie" avec brio de faire amener un p'tite bûteille de Oui-sky! ..et c'est reparti!
On se fait une bonne petite soirée bien sympatoche au frais de la princesse!

Comble du type qui se sent chez lui, je me suis même autorisé à sortir du coin VIP directement sur la piste de danse en exécutant un 360° (loupé) par dessus la barrière délimitatrice! ...M'étant lamentablement vautré comme une loozZze, je me suis remis à la tâche... et même si je me suis coupé à la main, je l'ai quand même passé deux fois par la suite: l'Honneur est sauf!

C'est ce que j'appelle boucler la boucle! Sortir en boîte dans le plus pur disco-clûÛûb de la ville... Se la raconter comme des fennecs alors que finalement c'est que du vent (ou presque) et en plus se faire offrir à boire!
Non sérieusement, sur ce coup-là, je trouve que pour un type comme moi qui abhorre tout ce qui est boîte et bars chicos... Je dois dire que j'ai le sentiment d'avoir bien entubé le syème (pour dire les choses comme elles sont!).

Et oui... La gueule, finalement, ca a de l'importance partout. Viens avec une grand sourire et un discours crédible et les portes s'ouvrent les unes après les autres devant toi.

Donc voila... c'est ainsi que finalement sur le coup des 3heures du mat' on s'est dit qu'il serait gentiment temps de rentrer dormir... Même si j'avais le sentiment de tenir la patate, je pense que j'étais, en fait, bien latté!

On est donc rentré à la maison et je me suis couché vers 4h du matin. J'avais prévu d'aller en cours à 7h le lendemain... mais mon corps en avait décidé autrement. Déjà que j'avais prévu d'envoyer un SMS, je me suis trompé de destinataire (=involontairement) en l'envoyant à Sam et Marjorie... va savoir pourquoi!Levé à 10h, je suis alors parti en cours... Et c'était reparti pour une bonne journée de 10heures de cours (jusqu'à 18h non-stop).

A la suite de cela, à la soirée tombante, je suis vite rentré à la maison. Le temps d'étendre un peu de pâte à biscuits pour mes "Hannukkah cookies" (en avance) et de faire pétaver quelques popcorns, et j'étais déjà reparti. Direction: la master party avec tous les Kamarades!

Arrivé à ladite "Master Party" je dois dire que ca a vraiment été un moment excellent! Un buffet si bien garni de nombreuses spécialités locales provenant des pays d'origines desdits Kamarades... Un vrai délice! ...Et évidemment une compagnie fort appréciable de gens très sympathiques!
Je ne vais pas décrire en grands détails la soirée ici... si ce n'est dire que je trouve que l'on s'entend plutôt très bien tous. On rigole bien en tout cas!

A mesure que le tmeps passait, je sentais poindre un vague petit mal de crâne... mais j'ai eu tôt fait de doser celui-ci! De plus, vers minuit, une bonne partie à du s'en aller attrapper le dernier train... J'aurai dû faire de même avec mon bus, mais j'ai cru que je prendrai le tram... Puis j'ai été obligé de constater qu'il était trop tard pour le tram. Je me suis alors dit qu'un Kamarade, Thierry, pourrait peut-être me pousser un bout... Mais non. Il avait déjà amené les autres à la gare, et semblait un peu saoulé de faire les trajets. Je le comprends. En revenant à l'appart chercher les derniers, il était tellement speed que je me suis dit que je ne voulais pas stresser et que je rentrerai sans doute à pied et que ce serait peut-être mieux que de stresser sur ma fin de soirée (ce que je peux détester de stresser dans mes loisirs!)... donc je suis resté.

Du coup d'ailleurs nous n'étions plus beaucoup du tout. Les "reals" seulement restaient. SurprizZ' totale pour certains. Je dois dire effectivement que c'est toujours drôle de voir combien on peut être surpris par les gens que l'on fréquente. Par exemple, je ne me serai jamais douté que Inna serait la dernière à rester. Elle qui semble si gentille et sage & Co., elle à fait la warrior jusqu'au bout. Ukraine représente! ;-)

Bref, quant tout le monde fût parti, vu que l'on me l'avait déjà proposé avant, j'ai redemandé
à Marianna (chez qui se déroulait la soirée):
"En fait, si c'était sincère ta proposition, moi je serai ravi de pouvoir dormir ici! ;-) "

Elle a dit oui. Et c'était très gentil de sa part. Ca m'a épargné 1h30 de retour à pied à la maison... et ce que cela fait du bien après une semaine comme celle que j'avais passé jusqu'alors!

Mais ce n'était pas fini!

Vendredi: 9h40: réveil.

J'ouvre un oeil: je ne suis pas dans mon lit, visiblement pas chez moi non plus. Ah, ok! C'est normal...
Bon alors le programme: cours de 10h à 12h: Radio et Société.

Je me lève, mange un oud eux restes de la soirée de la veille. Puis me dirige en cours. J'ai un air un peu arraché... mais disons que ca ne va plus changer grand chose au stade ou j'en suis!
Je suis tant bien que mal mon cours, mais plutôt positivement surpris dans l'ensemble par ma relative lucidité.

Alors que le cours est à peine terminé, je rentre en speedant à la maison. Je mange une tartine avec du poulet (une seule, ze one, da unique!) et je me change.
"Sustenté" et vêtu, il est alors temps de prendre la voiture et de se diriger en direction du golf de Bossey en France. On va les voir pour discuter de la reprise ou de l'éventuelle re-programmation de leur site www.golfbossey.com
Business dans cet état, je trouve qu'il fallait ef aire. Rétrospectivement je trouve que, malgré un retard d'une demi-heure, on a plutôt bien géré le krut'...

Incroyable. J'ai vraiment l'impression que dirant ces 3-4 jours j'ai vécu d'une traite, en continu, tellement d'aventures! Pas une seule seconde (c'est vrai) je n'ai eu l'esprit vide. J'étais toujours actif, en train de lutter, de penser ou d'agir.

Encore une fois, j'ai bien aimé ce petit côté "défi personnel", victoire sur le temps. C'est, je pense, cela qui fera la différence entre ceux qui privilégient le confort, et ceux qui sont prêts à faire des sacrifices en terme de confort personnel, pour faire avancer une "cause" qui les dépasse. J'espère, avec tout cela, avoir prouvé mon appartenance à la seconde catégorie.


Cette semaine fût "teintée de travail laborieux". Paix sur mon Karma. GV PowaaAAaa!