Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

samedi, octobre 06, 2007

Neutralité & Pacifisme en Suisse...

Neutralité & Pacifisme en Suisse... l'Art & la Manière de posséder une arme de guerre à la maison.

En somme c'est assez simple, et il ne faudrait surtout pas y voir d'ironie mal placée ni de malintentionné dessein.

Chez n'importe quelle personne prise au hasard dans la population, il y a une chance non négligeable de tomber sur un type possédant une arme de guerre dans sa cave, sous son lit ou dans un tiroir.

Première chaussette à l'appel tu y trouves une boîte de 20 cartouches réelles. Toutes à toi, prêtes à l'emploi

Au quatrième zlip à droite, se cache en place une culasse, fraîchement graissée de l'année passée.
C'est en "Progrès". L'armée de milice se con-(st)k-i-tue ;)

Vu que la ballade avec sa pétoire est un fait connu pour tous les soldats suisses, tous ont ressenti les mêmes sentiments lors de ces instants. Etre au milieu des civils, une arme de ce type dans en sa possession est une charge bien imposante. Il y a de la solennité à remettre un tel objet de souffrance-potentielle entre les mains de si nombreuses personnes-réelles. On peut alors s'imaginer l'usage qui est le sien: à moi, cela m'en impose, et je m'incline en respect des personnes qui en sont victimes chaque jour qui est fait.

Love PowaaAAaa

Stand de tir de Bernex, 8h30, samedi 6 octobre 2007.
L'armée, d'une certaine manière, rassemble la population aussi. Vinz' du PK, Francois Pf' et B-lut au stand de tirs: retardataires et sold'jah à leurs façons :)
Nous tous sommes réunis pour le "pays du samedi levant" <;) 0931 et moi-même sommes appelés à remplir nos obligations militaires: tir en campagne annuel (pour les retardataires) "D***ier, 12". -BoOonjooOOoour! -Bonjour. -Combien de coups d'essais? -Aucun. -Bon... alors je commence comment? -4. 5. 2. 2. 3. 4. (Bref. Tirer jusqu'à ce que le chargeur soit vide] ...AaaaAAaaah, vous aimez tirer, vous. Ca s'voit ouais-ouais....! -EuUuh... C'est une longue Histoire (de mon histoire) -Mais faut qu'vous z'y v'niez, au steEend l'jeudi swoir! -Ah oui?! C'est gentil, mais ... -Mais parssk il y'a l'dimeEenche aussi! -...j'ai beaucoup de travail, vous savez... -L'dimeEenche aussi?!? -Eh oui... pis tout pis tout! ...Allez, bonne journée et à l'année prochaine! Au final: 77 score à mention, pour la 3ème fois en 3 tirs en campagne. Souvenir, souvenir... A l'école de recrue, je faisais tout pour ne pas être selectionné comme caporal, malgré les scouts, les jeunes-tireurs, le théâtre, le karaté et mon attitude sportivement volontaire. Pourtant le tir, y'avait rien à faire: faut dire que qd tu alignes un point à 300m, c'est soit tu le vises, soit non: j'avais à chaque fois obtenu des 5 ou des 4 - de très bonnes ou bonnes notes. N'arrivant pas à m'empêcher de viser le centre de la cible il ne fallait pas trop continuer comme cela si je ne voulais pas me retrouver dans les top-scorerz'... Alors pour équilibrer le compte, de temps à autre je visais les cibles de mes Kamarades. Le score cette année là: 53 (soit 24 points de moins qu'aujourd'hui ;)

...

Aujourd'hui quand je pense que ces armes, capables de blesser ou tuer un homme à 300m à 20 reprises, se retrouvent chez toutes les ex-recrues et certains autres-vilains qui bénéficient des fuites de matériel de guerre... moi ca m'fout quand même les miquettes.

Du coup, quand je vais au stand et que tout le monde autour est (lourdement) armé, je suis d'une certaine manière bien content que j'aie moi-même une arme et des bastos pour calmer directos le premier gus trop agress' !

La sécurité collective, commence par mon integrité personnelle. Au Globe qui s'active, la Suisse delivre un message individuel.

Parfois, à mon niveau, je la comprend.