C'est finalement un peu par hasard que l'on s'est retrouvé dans ce photo-bizness...
Bon ok, c'est pas non plus comme si nous n'avions jamais eu aucun lieu (familial ou autre) avec ce monde là, mais quand-même... la Vie fait finalement bien les choses (même si ca lui arrive aussi de foirer complétement)

Lorsque j'étais plus jeune, j'adulais les forces spéciales, les Navy SEALs et tous ces groupes de choc, prêts à intervenir partout et tout le temps. En mon âme déjà la dualité était perceptible: je n'étais pas un supporter aveugle de la violence, mais simplement un admirateur du courage, du dévouement et de ce je-ne-sais-quoi qui rend trop ouaich ce type de jobs.

Aujourd'hui, j'ai l'impression que ma "reconversion" est plutôt réussie... Je suis devenu quelqu'un de très pacifique... tout en ayant, moi aussi, développé le côté high-tech qui me plaisait bien dans le domaine militaire.

D'ailleurs, je dis souvent que pour moi la similitude est frappante entre le domaine de la photo et celui des métiers d'armes. Ne dit on pas "shooter" dans les deux cas? Il y a énormément de réglages, de trucs et astuces et enfin une bnne dose de patience. Etre photographe c'est finalement être un sniper-visuel.

Sérieusement, on n'y verrait pas une "certaine" similitude?

Aaah! J'adooOOoore mon job (...et sans doute bien plus que si je devais flinguer des types à la douzaine!)

Pour le moment, ca n'en est pas moins stress et c'est toujours bon signe. A chaque fois on se remet à faire nos preuves. A chaque fois c'est LA fois, celle où l'on se sent (toujours) particulièrement jugés.

Aujourd'hui, programme chargé pour la mine "à l'exportation". Mandat pour l'institut HEI (=...mon retour aux sources), puis dès que ce sera terminé, retour à la maison, packetage et re-départ pour Florence en Italie ;)

Chez GlobalVision aussi nous sommes prêts pour aller partout, tout le temps! De nos jours, il faut moins craindre le bruit des bottes que le chuintement des pantoufles.

Hoo-Yah!