Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

vendredi, mai 22, 2009

La fin d'une hair-poque

Après plus de 3 mois de barbe et de cheveux longs j'ai décidé, en mon âme et conscience de mettre fin à cette hair-poque, de couper court à ma dérive chevelue et de cesser la douce-vie capillaire.

Il faut dire que mes cheveux longs et ma barbe étaient le fruit d'un non-choix plus qu'autre chose, une manière de changer aussi mais sans rupture volontaire et assumée.

Ils étaient là parce que c'était notre destin commun. Cela ne l'est plus.

Me voici donc rasé et coiffé, presque comme dans le temps. Presque? Oui car je n'ai pu me résoudre à trancher si radicalement... alors j'ai conservé "une certaine longueur" tout en rafraichissant le reste alentour. J'ai 15 ans ;)

Il faut dire aussi que si tout s'est précipité ainsi c'est à cause de notre interview de mercredi.

Nous avons eu l'honneur d'être choisi par les journalistes de "Blue Lemon" pour apparaître dans l'émission "Eco én' Co" qui nous met en scène tel l'entreprise multimédia qui résiste à la crise en innovant et en concurrencant les mammouths de l'industrie. Et oui: tout ca c'est nous ; )

Alors il a fallu préparer tout cela bien entendu... rafraichissement du bureau, préparation d'un coin studio pour les interviews, création du matériel graphique pour le background, etc etc. Une jolie préparation, physique autant que mentale... et pour venir à bout de ma tignasse, il fallait bien un tel événement... sans quoi je pense qu'elle serait toujours là... et nul ne sait pour combien de temps.

Nous avons donc soigné notre image pour apparaitre sous notre jour le plus positif et le plus prometteur. Nul ne sait sur quoi ce genre de petites interventions peut déboucher... et surtout quel effet cela peut faire sur nos partenaires déjà existants. Dans tous les cas de figure je reste persuadé que cela ne peut qu'être positif (si mon discours était à la hauteur).

Car il faut le dire aussi... c'est assez déroutant d'être solo face à l'oeil de la caméra, de parler à des milliers de personnes que l'on en voit même pas, en différé, en synthétisant au maximum la substantifique moëlle de son discours. il faut résumer, synthétiser, raccourcir, rendre percutant... Il faut capter l'attention, soutenir du regard et réhausser d'un geste de la main... Il faut se montrer "bon communicant télévisuel", ou autrement appelé "bon client", c'est la seule chance de s'insérer dans l'arène médiatique et d'y convaincre les journalistes autant que le public pour y revenir régulièrement.

Signe que nous avions pour le moins bien préparé quelque détails, nous avons également enregistré l'intervention (et le dispositif qui va autour) par nos propres moyens. De la sorte, 24h plus tard je pouvais me rendre compte de la qualité de ma préparation et de celle de ma prestation face caméra. Contrôler l'orientation de la face, la soutenance du regard, la facilité d'élocution, les gestes et l'ensemble du body-language ainsi que le discours lui-même bien entendu... Pas facile de garder le contrôle de tout l'ensemble lorsqu'on est en "live"... mais c'était sans compter avec les conseils avisés du staff GV;)

Rââââh on forme une belle équipe!
Avec un coup de pouce médiatique, une nouvelle tête de premier de classe et le bon boulot que nous avons pour habitude de produire, nul doute que nous nous assurons d'être bien placés en tête du marathon ;)

Et sans en faire tout un discours, quel plaisir que celui d'en être arrivé à ce stade. D'être considéré en référence par le monde médiatique, après ce que j'en ai appris au cours des deux années passées, c'est une belle revanche. Certes, elle ne durera qu'un temps... mais tout de même: on en est fier. Un autre biais, une autre manière: la nôtre, sans demander rien à personne.