St-Luc m'était conté...

Ca faisait déjà un bout de temps que l'Ami Matthias (Maouch pour les z'intimes) et moi essayions de nous attrapper au détour d'un week-end. Malheureusement nous n'avons eu que peu de succès dans nos tentatives des 4 dernières semaines (pourtant intensives et résolues!).

Donc Matthias avait eu l'idée géniale de proposer un p'tit tour du côté de son chalet à St-Luc... une sympathique demeure au demeurant, où'ai eu le Bonheur de passer un week-end il y a de cela déjà plusieurs années (à l'époque de mes premières bières au collège) avec Pascal et Jess (et d'autres sans doute, mais impossible de me rappeler leurs noms...)

Bref, donc Matthias avait décidé de réitérer l'exploit... qui a bien failli partir à l'eau vendredi avec l'annonce du décès de la Grand-Mère de l'une des "partantes"... Triste nouvelle s'il en est, cela a contrarié les plans à tel point que durant un instant on a bien pensé voir l'ensemble de l'aventure tomber à l'eau. J'en profite ici également pour réitérer ma compassion!

Anyway, sur le coup des ~18h50 on me phone et m'annonce que le wknd est maintenu que rdv a 19h sur le parking... No way pour moi qui vient d'enfourner mes p'tit brownies ;-) Faut quand même attendre qu'ils cuisent, non?

Donc j'en profite (aussi) pour (enfin) préparer mes z'affaires... la technique est rôdée: parcourir l'appart avec un sac ouvert, balancer tout ce qui me semble judicieux dedans et tasser le tout!
...Ce qui fait que vers les 19h40 je passe (enfin rebis) prendre nos z'amis Guillaume et sa compagne Anne, lesquels avaient l'air d'attendre somme toute depuis un moment... mais les brownies sont là (excuse pratique) pour me faire pardonner!

On va prendre de l'essence, on s'engage sur l'autoroute et c'est parti pour 2h30 de route (sans doute même un peu plus) au bord du lac et à travers le "bayou valaisan" ;-) Au passage il convient de noter le bruit du pot d'échappement, lequel faisait déjà des bruits suspects depuis un moment mais là, va savoir pourquoi, je m'en souciais particulièrement.

Bref: on arrive au chalet, débarque les affaires dans le froid polaire. Nous sommes finalement 5 à avoir tenté l'aventure until ze end: Matthias, Marie, Guillaume, Anne et moi-même. On se fait ensuite des tacos de derrière les fagots ;-) et accompagnons le tout de caïpiriñas non moins goûtues!
On reste néanmoins dans des limites raisonnables pour cause de "couchage tôt et réveil tôt". Juste la préparation du nouveau surf à Matthias pour le lendemain, les vérification des chaussures que Jérôme à très généreusement accepté de me prêter: et dodo!
(cela dit la caïpiriña, corsée, accélère sans doute la vitesse d'endormissement par un facteur x10).

Samedi, réveil aux aurores: 8h30 tout le monde est debout. Ca se prépare ici, ca met la table là... Même le soleil est au rendez-vous!

Après le bon petit déj' qui semble être la tradition typiquement "gautheyienne" on se bouge aux pistes (non sans que Guillaume ne se soit pris une barre de fer sur le pif en voulant escalader le monticule de l'arrêt du bus, suscitant l'ire de charmantes wannabe-swedish!).

La journée en elle-même? Que dire? Je ne puis raconter le ciel bleu jusqu'à l'horizon, les pics des montagnes alpines qui découpent le paysage de reliefs minéraux... De la neige par ici parfaite, par là gigantesque...

Sans oublier la mention spéciale aux bouts de chaussures qui dépassent de la board (en largeur) et qui me forcent à effectuer des virages super-contrôlés sous peine de grosse mangeade frontale (Si si, c'est testé -mais pas approuvé)! Prudence, surtout dans les zone plus à l'ombre et à forte déclivité, où le dérapage est nécessaire mais quasi impossible en raison dudit problème... Anyway, "je gèèèèèère!"

Vitesse, puff de rêve, soleil, Amis! Non mais sérieux, y'a-t-il possibilité de faire une meilleure journée au ski? Surtout lorsque l'on pensait sa dernière journée de ski de l'année déjà derrière soi depuis longtemps! Comme quoi la Vie est souvent pleine de surprises!

Notamment le score de ~20'000 au jeu de la toupie... si cela ne présageait pas un bon Karma?!

..A ce sujet justement j'avais, tel le dahu femelle, entendu parler de la présence de Jessica Morhardt et de son frère Steve dans ces contrées reculées... Ce "on dit" est devenu réalité le soir en faisant une soirée crêpes avec lesdits z'energumènes! Bien sympathique au demeurant! Discussions et déconne! Du Bonheur! ...Le tout agrémenté de la délicieuse bouteille de Ponche Caballero rapportée par mon bien-aimé cousin Thibaut d'Espagne!

Je te le dis: merveilleux!

Cela dit on était quand même tous bien crevés (et accessoirement bien rouges du soleil incessant de la journée) et du coup on a pas mis des z'heures et des z'heures à aller se coucher.

Le lendemain, dimanche, il y a bien eu une sorte de vieille tentative de la part de Matthias de motiver tout le monde (à 8h30 rebis, bonne chance!) pour une nouvelle journée de board... mais au vu des contraintes temporelles (déguerpir du chalet avant 16h) et du peu de temps résultant pour les joies de la glisse, moi je n'ai pas tardé à m'auto-démotiver, Guillaume de même... Faut dire qu'en comparaison de la veille, le temps relativement mitigé du jour était de nature à ne pas z'inciter aux folies!

Donc on a regardé un bon vieux film vintage: Hot Shot 2... C'est marrant mais autant le souvenir que j'en avais était plutôt flatteur, autant le revoir m'a enlevé un certain nombre d'illusions sur le génie comique de cette parodie de rambo... C'est clair qu'il y a des trucs bien marrants, mais sur la masse incroyable de blagues qu'ils ont glissées un peu partout (parfois de manière outrageuzZzement facile) c'est bien le minimum syndical!

On a mangé des crêpes.. pensant qu'on en aurait pas assez on en a même relancé pour 24 de plus (qui n'ont servi à strictement rien, si ce n'est à être empiffrées par Matthias aujourd'hui -lundi-). ...Puis regardé "Vietnam: a Journey to Peace"... Qui a eu l'air d'être plutôt apprecié (ce qui est toujours cool quand c'est son propre travail et le fruit de tant de labeur)!

Puis, enfin, vers les 16h nous sommes partis... après l'obligatoire pause pour déposer les z'affaires dans les poubelles adéquates, on se retape la montée... mais en descente...

Et là on apprécie bien la valeur vertigineuse des précipices du bord de route... Aaaah la montagne... (après quand tu penses qu'il y en a qui ont peur en avion...) On arrive finalement (entiers) en bas, et là la pluie s'intensifie légérement. Puis on s'engage sur l'autoroute et là on pourrait carrément dire qu'il pleut... Donc évidemment les voitures soulèvent toute cette pluie de manière à nous former des monstres nuages de vapeur comme ils sont tant relouX qu'on les z'aime pas du tout!

Bref c'est pas allé en se calmant... et alors qu'on s'était dit qu'on passerait finalement par la France pour le repos du conducteur... on loupe la sortie du Bouveret... Et M****!

Donc bon, par manque de choix on se drive pépère sur l'autoroute... on passe Lausanne, puis on arrive vers Morges ou on se dit que ce sera juste l'occasion parfaite de sortir pour prendre la route du lac (passk là la vapeur d'eau ca commence à saouler sérieusement!).

A peine sorti, de l'autoroute on s'engage dans cette paisible petite ville de Morges... mais on a pas fait 200 m que l'on ré-entend le pot d'échappement faire un bôf-bruit... 200 de plus et la c'est carrément un gros bruit métallique en continu qui atteint mes oreilles non sans que je ne sois saisi d'un bon gros coup d'effroi (genre: "cette voiture c'est Carrie, elle veut notre fin!")
Bref vous l'aurez vompris le pot s'est simpèlement détaché... Alors j'ai appelé le TCS (qui comme d'hab' m'annonce que je dois contracter qqch de supplémentaire, sinon je ne serai pas couvert... :-( et le type se ramène...
Au moment ou il débarque, après le premier coup d'oeil sous la voiture il n'a franchement pas l'air ravi. Il se relève et m'annonce: "Non mais là, franchement c'est la merde"... et je peux le comprendre: Le pot est séparé en deux et il va devoir de coucher à moitié dans les flaquies de pluie pour réparer cela...

Hum, dézZZzolé!

Long story made short: Le type a fini par réparer la queute de manière à ce que l'on puisse se rentrer à Genève sans faire d'étincelles sur tout le trajet. J'ai ramené Guillaume et Anne chez z'eux et je suis rentré chez moi. Avec toute la concentration et la fatigue du voyage, en rentrant je dois bien avouer que j'avais les yeux sur-secs et tendus...
Je crois avoir trouvé le moyen de les détendre! ;-)

EXcellentissime week-end! Da greaaAAAaat time we had together is to remember forever ;-)

Merci Maouch mon Frère!