Savattage et Boxe Cambodgienne

Que de violence... diront certains en lisant ce poste!

Je previens ;-)
(+ j ecris sur un clavier Khmer... bonjour la galere!)

1) Savattage monstrueux, ou la renegation de mes convictions bouddhistes

Hier soir. Arrives a Phnomh Penh avec le bus qui faisait un transfert depuis le dock du port ou on a accoste (soit a environ 40km de la ville elle meme), il nous a depose dans le quartier du lac Boeng Kak. La ou, le coucher de soleil a notre arrivee est reellement impressionnant... emme si le soleil est deja couche (que voulez-vous que je vous dise? ... alors les couleurs du ciel etaient magnifiques!)

On prend donc un chambre presque dans la premiere guesthouse en sortant... La ou Simon a, un temps, pense avoir sejourne il y a trois ans. Le temps quíl se rende-compte quén fait cést pas celle la, nous etions deja en train de visiter une chambre... et alleches par le prix derisoire de celle-ci (4$ pour 2), on l a prise.

Oui mais voila, elle n est meme pas suffisamment large pour y poser nos sacs sans avoir a les enjamber lorsque l on se rrend a la douche...
A la douche, un vers, bien noir et degeu a elu domicile sous la poubelle...
Et dans le coin de la chambre un cafard gigantesque (en Asie, fini le cafard nain d Europe!) est en stand-by. Simon, qui raffole a l extreme de ces bestioles est aux anges!

Jusque la la cohabitation se passait relativement bien (meme si nous avons assez vite resolu de changer de GH des le lendemain pour un quartier un peu moins frequente)... Mais lorsque nous rentrons du delicieux restaurant indien dans lequel nous avons compense nos 7 litchees et trois peanuts-snacks de la journee... je souleve mon sac pour chercher un truc... et qui donc en sort?
Je vous le fait en mille: le cafard (qui se serait rejoui de me sauter a la gorge, pour peu!)

Non content d avoir deja investi mon sac... voila maintenant qu il se refugie sur le cote de mon lit... puis q'il se glisse en dessous. Pas que je suis un invetere egoiste, mais la c en est trop: je ne passerai pas la nuit, au lit avec le cafard. La chasse commence.

Pas besoin de s etendre sur la course poursuiite sous le lit, le retournage de matelas et Simon qui tient une partie du bordel sans regarder dans mon sens pour ne pas avoir a voir le monstre...

J ai mis de cote mes convictions de bouddhiste convaincu (notamment de ne point tuer d etre vivant) et j ai scouique le cafard en toute magnifiscience... D un coup de savatte (ma bien-aimee savatte de bouddhiste, en paille tressee)!

Non mais sinon... c etait quoi la prochaine etape? Le diner en tete a tete?


2) Pif, paf et patatrac! (en Cambodgien sur le ring)

Ce matin donc on ne s'est pas z'attardes dans la GH pourrave et on s'est bouge a la OKAY Guesthouse (tout est dans le nom)!
La-bas, des mon arrivee et me souvenant que nous sommes tout compte fait dimanche, je demande si il est possible, en cette sainte journee, de voir un matche de boxe cambodgienne. Le type me raconte qu il faut le voir a la tele... mais qu il peut m'y emmener si je le souhaite.

Je le souhaite.

On regle le deal. C'est un peu cheros pour y aller et revenir (5$), mais ca vaut le coup a mon sens, alors go!
En fait le truc c'est qu'on se rend directement au studio de la television antionale cambodgienne, un peu a l'ecart de notre quartier, vers les pistes en terre, ou les match ont lieu... et ils sont effectivement diffuses en live a la TV.

Vraiment gigantesque. Une bonne ambiance, d'abord trankilou, mais qui s'echauffe vite des que l'un des combattants effectue quelques jolis mouvements (essentiellement des bourre-pifs de oufs et des coups de genous dans les cotes, servis avec forces coups de pieds frontaux en accompagnement)... Moi je jubile.
Le studio est ouvert sur le cote: on voit les palmiers au dehors...

Des matchs de grande qualite... 3 en tout, tous plus impressionnants les uns que les autres! La gradation... et finalement ce sont les jeunes (dont un qui sourie tout le temps) qui sont les meilleurs, les plus vigousses et les plus prones a revenir a la fritade!

Quelle experience!

La prochaine fois... je prendrai ma camera!