Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

mercredi, janvier 08, 2025

4 ans, 8 mois et 17 jours...

C'est arrivé un dimanche. 
J'avais 4 ans, 8 mois et 17 jours. 

Je me rappelle encore de ce jour où, avec du délai, on l'a appris.
Ca devait être le 14, lundi. Je pense que ma Maman le savait déjà. Sans doute. 
On était à la maison. Des gens sont venus. 

Je ne sais pas exactement comment je l'ai appris, qui m'a dit.
Ce que je sais c'est que je suis allé me mettre sous le lit. 

Ce jour là, tout changeait. Pour toujours. 

Aujourd'hui j'ai re-pensé à cela, alors je me suis demandé "...et mon fils?"
Aujourd'hui il a 4 ans, 8 mois et 26 jours. 
A peine 9 jours de plus que moi ce jour fatidique.

Cet âge, c'est celui des mots inconsidérés, parce que cet âge c'est celui de l'enfance. 
Celui où on dit, puis rien, où on s'aime, puis plus, où on veut, puis non. 
Celui ou normalement on est ensemble, et que ca dure. La Vie devant soi.
Celui où il n'y a normalement aucune autres questions, ni aucun autre nuage.

Ca m'a fait une étrange sensation. De penser que j'avais, à quelques jours près, son âge. 
Je me suis demandé si j'étais aussi sagace que lui? Une telle mémoire? 
Cet âge assurément c'est celui des premiers souvenirs qui durent. 
J'en ai aussi de cette période. Il y a les heureux même, qui datent d'avant.
Peu précis, un peu déconstruits. Des images en tête, des moments particuliers. 
Rien de spécial, si ce n'est qu'aujourd'hui c'est ce qui me reste de cette enfance "avant". 

De ma perspective désormais, c'est moi le papa, et les rôles changent.
Alors, en y réfléchissant, je me suis aussi demandé ce que nous avions fait cette période. 
Ai-je été une terreur ou un petit garçon sage? Est-ce qu'il a pu me parler lui comme moi à mon fils?
A-t-on pu se dire "tout" ce qui peut se dire à cet âge - et l'ai-je vraiment compris en retour?
Est-ce que je lui ai dit aussi combien je l'admirais déjà et l'aimais sans détour?

..."d'un amour très très puUur!"
 
Chaque trace sur cette terre est différente des autres, de celle qui la précède, comme de celle qui la suit. 
Différente, certes, mais liée tout de même. Et dans ce continuum, j'espère simplement avoir montré à la Vie que j'ai fait mon petit bonhomme de sentier, de mon mieux, et que je m'interroge constamment sur le sens de ce que l'on vit, ce que l'on voit et ce que l'on devient.

Rien n'est acquis. La Vie est un cadeau pour tous, père comme fils, et il faut chérir le temps passé ensemble. Déjà 4 ans 8 mois et 26 jours avec lui. C'est ma chance assurément!

mercredi, janvier 01, 2025

Welcome 2025!

31 décembre 2024: 

On conclut 2024 ce jour... et comme annoncé précédemment, ce n'est pas la plus glorieuse, la plus transcendante des conclusions que je n'aie jamais connu. 

Mais les choses avancent... où en tout cas j'essaie encore, avec l'enérgie ultime qu'il me reste, en essayant de me pivoter moi-même, de changer d'état d'esprit au mieux possible pour tenter d'insuffler aussi ce souffle de renouveau... si je le peux encore. 

Ca semble peut-être anecdotique, mais non: j'ai lu un livre!
"The Career Manifesto" par Mike Steib. 

Un livre que j'avais trouvé il y a quelques années, en 2019, par hasard dans la rue à Brooklyn, en vacances avec Diem, enceinte alors de Jarod. Commencé et bien avancé à l'époque déjà, je n'avais pas fini...
C'était clairement l'occasion d'y remédier. J'ai lu les 250 pages en 2 jours... et j'espère avoir pu en tirer un maximum d'inspiration et de leçons. Bien sûr tout n'est pas si évident, et rien ne se fera facilement non plus, mais une certaine motivation en ressort. 

C'est curieux de se dire que c'est un livre qui m'aidera. Mais en dehors de ca, je ne vois pas vraiment quoi d'autre, à ce stade c'est en moi que je dois retrouver des ressources. 

Un livre plutôt instructif, pratique aussi pour analyser la situation, les ambitions et les actions à mettre en place. A l'issue de cela, je concois un certains nombre de changements personnels qui pourraient impacter positivement l'ensemble de ma Vie. Mon emploi du temps, mes priorités, ma vision d'avenir et l'hygiène de vie pour rendre cela possible. 

...et du coup, depuis mon fil de rasoir, j'essaie de trouver un nouvel équilibre. Avec le Vietnam viennent un certain nombre de changements: plus de fumette, des enfants que l'on peut déléguer aux grands-parents, un peu plus de facilité logistique, et la possibilité de me concentrer sur mes tâches prioritaires professionnelles. 

Arrivé le 26 décembre, j'étais déjà au bureau le 27. 
Puis lundi, j'ai commencé à m'organiser plus sérieusement: je suis allé m'isoler dans le bureau #2, afin d'avoir le temps de penser et ne pas tomber dans le "micro-management" et les détails du quotidien avec l'équipe VN. Il faut reconnecter avec le "big picture", il faut retrouver une vraie capacité d'analyse, une force de travail conséquente et mettre en oeuvre très concrètement, sans chichis. 

Du coup je me suis mis en action... mais la t'ache là encore est plutôt conséquente, et à vrai dire, après tout ce que nous avons fait déjà... c'est toujours un peu difficile, dans la masse de ce qu'il reste, de savoir par où commencer. J'essaie donc de mettre en place une stratégie un peu construite, et si possible réfléchie. Il y a beaucoup à faire... alors commencons par le début. 

Il va falloir réfléchir identité, marché, prix, positionnement... il va falloir carrément se retrousser les manches et se sortir les pouces, comme si ce n'était pas déjà le cas. L'heure est à l'action sans relâche. 

J'avoue qu'un moment que je redoutais - beacuoup - était (et reste) le moment de l'annoncer à toute l'équipe, que cette année les choses sont bien différentes. Ce n'est de toute facon pas un choix, c'est une obligation. Mais les conséquences là aussi pourront être profondes. La première naturellement à qui parler de tout cela c'était Nao, qui est à nos côtés depuis 10 ans désormais! J'aurai voulu que son jubilée soit plus festif... mais je ne choisis pas. 

Alors lundi, après avoir passablement gambergé, mis quelques notes sur papier, je me suis dit: c'est le moment de passer aux choses sérieuses sur ce programme de retour... et je lui ai demandé de venir pour discuter "dans mon bureau". 

Aussi posément que j'ai pu, on a fait le point sur la situation au VN, en Suisse, sur l'équipe, les projets... et puis c'était le moment de lui dire "as you remarked for sure, things are not going well this year.". 
Et de commencer la litanie de tout ce qui ne s'est pas fait, des clients stratégiques qui ne renouvellent pas, des dizaines de contrats qui nous sont passés sous le nez, soit parce que trop chers, soit parce qu'annulés tout simplement, de notre difficulté récemment à "résonner" avec le marché qui nous entoure... J'avoue que d'avoir quelqu'un qui a accompagné notre aventure depuis toutes ces années, et lui réveler l'ampleur du challenge présent... n'était pas facile. 

Tout ce que nous faisons à présent doit avoir un but stratégique clair, et une exécution sans faille pour aller au plus vite et au plus efficace, redresser la barre et colmater les voies d'eau. On ne fait pas le site pour le plaisir, on le fait pour la survie. On avance les projets, pas pour les prochains comments, mais pour les finir et passer à la facture. On va devoir travailler plus, plus dur, pour sans doute moins de marge. On est passé de la maximisation de bénéfice, à la minimisation de perte. 

Ce qui n'est pas facile c'est surtout l'impression de ne pas avoir prise sur la situation. De lui avouer que malgré nos efforts (silencieux mais acharnés) jusqu'à présent, rien n'y a fait... et que finalement, on doit continuer mais sans garantie que nous prenons le bon chemin, ni que nous arriverons quelque part... Que nous sommes, en quelque sorte, perdus... et que nos réserves d'eau et de nourriture nous recommandent de commencer à chercher des baies sauvages où on les trouve, en espérant ne tomber que sur des comestibles. Et même ainsi... les vautours tournent déjà dans le ciel. 

J'ai dû ensuite lui annoncer en primeur les mesures qui s'annoncent vraisemblablement, et pas les plus drôles: rationalisation des dépenses au max, pas d'augmentation pour personne (et même réduction pour les nantis du patronat), pas de 13ème... dans le but d'éviter l'amaigrissement forcé. 

Donc c'est avec ma voix tremblante et le verbe incertain... en pause dans mon explication... que dans un moment de silence elle a dit "Jan, it is not your fault! We will do our best and we will go through!"... j'avoue ca m'a touché droit au coeur!

En quelques minutes, elle est passée de l'innocence, à la connaissance (et j'imagine le choc)... mais droite dans ses bottes, elle se porte volontaire pour aller de l'avant et solutionner cela avec moi. Visiblement, nous ne nous laisserons pas tomber mutuellement!

Il nous reste encore à annoncer tout cela au reste de l'équipe. J'avoue redouter aussi ce moment, car ce ne sera pas facile pour moi, et pas facile pour eux non plus. Je ne suis pas sûr qu'ils comprennent vraiment l'enjeux, ni leur rôle... et à vrai dire pourquoi on leur demanderait de souffrir, à eux. Mais une fois encore, ce n'est pas le choix, c'est l'obligation. La suite au prochain épisode...

...

Ce soir nous allons fêter le réveillon en petit comité, chez QT + Bertrand, avec Nina, Diem et moi. 5 personnes en tout et pour tout. Simple, humain. Et a vrai dire ca convient bien cette année. 

La soirée (=raclette) est chaleureuse. 15 minutes avant minuit, Bertrand me parle de ses projets professionnels, après avoir perdu son travail de Chef-pâtissier démonstrateur pour une grande entreprise, et me parle de sa "reconversion" dans le freelancing... on explore ensemble ce que pourrait révéler 2025 qui toque bientôt à la porte... et là, je me résout à au moins finir 2024 sur une note positive: "tu as besoin de faire ton portfolio en ligne? Montre moi ce que tu as déjà... tu sais quoi?! On le fait maintenant, de suite, on avance ca et on a une base encore avant l'année prochaine!!!"
Je passe peut-être pour un geek, un nerd ou WTF quoi d'autre... mais en attendant, dans ces dernières minutes j'aide un ami à avancer son projet de Vie... et je m'aide moi-même aussi en l'aidant lui. Tout bénéfice, et honnêtement une excellente (=la meilleure!) manière de terminer en ce conditions...

On a terminé son portfolio de base à 23h54, une bière à la main... just on time pour reposer l'ordi... aller chercher les bulles... et commencer 2025 sous de bons auspices. 


1er Janvier 2024

Alors voila, aujourd'hui c'est le 1er jour de l'année. 
Il y en a déjà eu un certain nombre de ces bilans dans mon existence. Sur le thème de "New year, new me" ou une variation quelconque du thème. 

Clairement, cette année, le "new me" s'impose. Je ne sais pas exactement sous quelle forme et avec quelle ampleur, mais il faut se poser des questions, et si possible les bonnes, et trouver en soi les réponses adéquates. 

J'ai bien sûr des pistes d'évidence, qui s'imposent si je suis honnête avec moi même, des habitudes qui me retiennent. J'ai 41 ans déjà... 42 cette année. Combien de temps encore vais-je pérsister dans mes "errements" et mes habitudes d'un autre temps?

Le meilleur de moi-même je me le suis déjà en partie révélé: 2 enfants et une femme que j'aime, avec un endroit que l'on appelle "chez nous" dans lequel on se sent bien, 4x Ironman, quelques marathons et un lifestyle actif... Une Vie professionnelle excitante et des projets intéressants et impactful... 
Tout le reste, et surtout les aspects les plus négatifs (la fumette, les prises de choux, les doutes et les galères) pourraient clairement sortir du tableau, sans que cela ne me manque. Je fais le choix de vivre plus heureux, comme avant, et de vivre mieux.

Pas facile pourtant de mettre en accord ce que je SAIS, avec ce que je FAIS. 
Il doit y avoir une méthode pour cela, une façon de procéder pour se mettre toutes les chances de son côté. Je l'ai connue et je l'ai pratiquée cette méthode visiblement... mais quelque part en chemin j'ai du diluer la potion ou perdre la recette. 

En 2025 en tout cas nous connaitrons l'épilogue de la saga GV. Sous quelle forme, je ne saurai le dire, mais assurément ce sera différent.

En 2025 je recentre mon énérgie sur mes piliers de Vie: famille, sport, connaissance et apprentissage, amis pour des relations enrichissantes. 

En 2025 je cherche à régulariser mon rythme de Vie: l'horaire n'est pas le plus important, mais la rigueur et l'organisation du temps prendra une autre dimension. Un temps pour tout, et pas n'importe comment. Dans une journée de 24 heures, 7 à 8 pour dormir, le reste distribué au mieux dans mes priorités. Un réveil matinal pour donner à chaque journée la possibilité de réveler sa pleine saveur. 

En 2025 je me débarasse de toutes les mauvaises habitudes chronophages qui grignotent la Vie sans en avoir l'air: par des kilomètres de scrolling sur écran, par des heures à glander autour d'un sympax le soir (puis d'un deuxième, et encore d'un autre...), la fatigue chronique qui en résulte... peut être même mes maux de tête... Bref, l'objectif c'est de récuper à minima 1 à 2h de "rien" par jour. Peut être même plus. Parce que non, je ne regretterai rien de ce temps consacré à être perdu sans bénéfice aucun. 

La perfection n'est pas atteinte quand il ne reste rien à ajouter, mais quand il ne reste rien à enlever. 

Alors oui j'ai déjà commencé à m'écrire ces priorités, le plan idéal de la journée type, les activités que je veux pratiquer plus (le blôÔôg, le dessin), celles que je veux commencer (méditation, lecture)... Pour le moment c'est encore un peu brouillon, car un tel chantier c'est évidemment plus de questions que de réponses... mais tout bouge, et ca me donne le sentiment d'avancer un peu déjà. 

2025 s'annonce vraiment une année-pivot, pas seulement par choix, mais aussi par obligation. Alors faisons de l'obligation un choix et avançons sur la voie du mieux à marche forcée, jusqu'à ce que revienne la mélodie de la ballade d'ici quelques temps!

D'ici là... When you go through hell, keep going!


jeudi, décembre 26, 2024

Un départ à nouveau... ou un nouveau départ

Assis dans l'avion. Tous les quatre. Finalement.
Chaque départ à toujours eu un goût spécial, à sa manière.
Parce qu'ils représentaient toujours un chapitre nouveau à écrire dans ma Vie et dans le grand projet de la ptite entreprise.

Mais cette fois le départ à une saveur bien différente. Un goût inconnu, bien particulier. Et c'est le goût de l'incertain, de l'inachevé... j'ose même le dire, le goût de l'échec, amer c'est sûr.

Après tant d'annees, après tant d'effort, après tant d'attentes, je me dois de faire face à l'évidence: c'est peut être l'une des dernières fois. 

Les choses sont allées très vite ces derniers mois, et se sont encore accélérées ces dernières semaines. Jamais je n'aurais pensé ceci possible.

Mû par une motivation sans faille, une ambition débordante et l'envie de croquer le monde et m'attaquer à mes rêves avec la ferme intention de les réaliser. Tout à changé. 

Le temps m'a érodé, les ambitions non réalisées ont pris leur part de ma plus belle énergie...

Aujourd'hui je suis vraiment vidé. Fatigué. Désorienté même. Combien nombreuses sont les occasions de m en rendre compte. Ces matins à me réveiller, en espérant n'avoir pas avoir entendu le réveil... ces matins à me demander "pourquoi?" se lever, avancer et faire semblant en grande partie. Cette "non-envie", la fatigue en général du quotidien.

Parce que non, à vrai dire, j'ai plus envie. Plus envie de me battre professionnellement, plus envie d essayer de faire entendre ma voix et ma vision, plus envie de faire d'efforts à construire une entreprise qui reflète mes envies et mes rêves. 

Après tant de ces accomplissements intermédiaires, j en suis venu à me demander: qu'est-ce que j en attends au final? Dans 20 ans? Dans 20 ou dans 40 de cela? Je transmettrais quoi à mes enfants: à blessing or a curse

Je passe sur les nombreuses questions du quotidien, mes sourcils interrogateur, mes interlocations quasiment constantes sur l etats de l'equipe, ses qualites et ses competences... mais quand je me demande si j ai encore le feu... et bien je me dois d'y répondre honnêtement: non, plus pareil.

Je ne continue plus.
Je suis celui qui met le terme à la fête. 

Tout ce que j ai construit pendant des années, certes imparfaitement, j ai le sentiment de le voir s écrouler aujourd'hui sans savoir exactement a quel moment je dois intervenir. De le voir chanceler à mesure que je doute. L entreprise et le projet de nos 15/20 ans n est plus l'ambition de nos 40/45. Forcément le réalignement est assez brutal pour être honnête. 

Tout s en ressent. Parfois c est même comme si je pouvais VOIR le reflet de mon bien être et de ma relation avec mon frère-associe là-dedans. Et clairement à ce stade on.y voit pas que le meilleur. Et ça faut mal à voir. La chute devant mes yeux.

-50% de réduction de tout... clients, contrats, activités... dû à quoi dur à dire... mais le verdict est sans appel: c'est ultra technique depuis juillet, ultra-ultra technique (2x) pour cette fin d'année... a tel point qu'à ce stade c est au mois le mois et qu à chacun on se demande si la prochaine étape ne concernera pas le juge. A ce point...

Comment en est on arrivé là? Une question difficile.. aux réponses multiples selon le niveau/la temporalité considérée. J'en suis peut être la cause... comme toujours. C'est mon rôle de prendre la responsabilité. C est mon rôle de souffrir pour l équipe. De stresser. De produire. De garantir. De m inquiéter. 

Honnêtement si l heure était à l'introspection, j aurai beaucoup à m'en dire. Mais l heure est plutôt à la survie. Vraiment. Si si. 

La question que je me pose ce jour et depuis quelques temps deja: ai-je envie de faire survivre GV? Je m interroge forcement... Pas que cette fois-ci cela dépende de moi, bien au contraire. 

Nos "gros" sont sortis, sans retour prévu, les autres sont allés voir ailleurs, ou simplement se debrouillent a l interne... onnest de retour dans le pattern du "jour le jour", a se demander un peu chaque jour de quoi demain sera fait.

Tout est court! On a compté les contrats et offres annulées par dizaines entre juillet/août et maintenant... a tel point que l'épisode est devenu chronique, et que notre pipeline s en est trouvé très (trop!) clairsemé. Ca va clairmeent plus vite de se demander qui il reste ... Plus tant de reserve... Pas de client ce mois... ni le prochain... ça va un (petit) temps, mais ça ne peut continuer trop longtemps. 

Alors on s est évidemment battus, on a essayé, on a agi, on a voulu... vraiment. Tout le monde dès qu on a réalisé que CE combat serait peut être le dernier...  Campagne, appels, emails/messages, lunches...  site Web, SEO, images... tout et tout le reste. Et en force!

..."Too little, too late": on avait peut être déjà trop pris goût au post-entrepreneurship, post-startup. On a cru qu on était devenu des parvenus, des nantis... qui travaillent au salaire, sans penser a la survie, mais au confort.  ...on s est crus "parvenus" mais on ne l était pas.

Nombreuses ont été aussi mes misconsepctions. Normal, on est toujours plus intelligents après. Mais de ce prime on peut déjà voir quelques tendances!

...et le problème c est que je me sens bien seul. Et une période comme ça me fait réaliser ô combien. Alors bien sur dans le quotidien il y a l'équipe, tous ceux qui depuis quelques temps accompagnent GV dans les aventures du quotidien. Il y a des envies, un peu de talent aussi... mais hors 9h-17h, qui reste-t-il vraiment? Qui a des idées et la vraie volonté de les mettre en œuvre? Qui reste-t-il pour walk the walk à mes côtés? Je ne leur en veut même pas si ils ne sont pas dans le même esprit... 

Bien sur je "fais calimero" et je vois naturellement tout à travers mon prisme. Mais n empêche, j ai vraiment le sentiment de porter GV au bout de mes deux bras en solo pour la plupart... le poids des responsabilités, des succes bien sur, mais aussi celui des deceptions, celui de l inachevé et pour finir le sentiment de l échec me fait me poser BEAUCOUP de questions. 

Peut être je suis la cause de NOTRE chute... mais peut être aussi étais-je le dernier rempart avant cela? 

J ai évidemment tendance à ne voir que mes succès, mes accomplissements, et mes paris gagnants... mais il n y avait pas que cela c est certain. Alors c est ce que chacun veut entendre? L échec des fondateurs, la success story gone wrong...? On y est. Honnêtement, dans les 25 ans de GV, je ne vois que deux périodes "critiques" la première en 2018 pour la restructuration de l'annus horibilis... et maintenant. Si on survit, on pourra en parler, en rire peut être. En attendant le mood n est clairement pas au fun. Plus de projets, plus de sous, plus de limite... on est VRAIMENT back to the wall a présent, chaque mois qui passe en lutte pour notre survive. Ne pas savoir qui je vais revoir "lâcher" ensuite est ce qui me pose. Je passe des dizaines d heures a réfléchir, a me questioner, a scenariser... je n avais jamais vecu cela avant. 

Je suis le gars avec le doigts sur le bouton. Je peux clairement ressentir ce qui serait le mieux pour moi. Mais je ne suis pas seul. De chacune de mes decisions, a fortiori les importantes, dependent des Vies, et des avenirs... qui comptaient sur moi.

Quand déjà on sait que c est pas la fete des projets, que notre pipeline peut être vu a travers tellement il est fin, que même le patron peine a se re-motiver vu les circonstances... que faire? 

Ce soir, je m envole avec toutes mes questions, direction le Vietnam. Une fois de plus. Une fois encore. Cette fois ci par contre, avec ce nouveau chapitre qui s écrit, il est peut être temps de m'inventer un autre rôle dans l Histoire de ma Vie

Lequel?

lundi, septembre 30, 2024

...sur tablettes d(igit)'argile

 


Il était véritablement temps de dépoussiérer!
Lorsque je constate avec effroi que nos statistiques sont au ras la carpette, que notre visibilité s'est envolée et que nos années de startup sont passées, il y a beaucoup d'actions à entreprendre. 

Et à peu près toutes en même temps. Pour le moins toutes avec un réel degré d'urgence!

A l'analyse en cet instant, le site de VV.ch. 
Dernières mises à jour sur la politique tarifaire publique en... mars 2013!!! 
La c'est plus un dépoussièrage à faire, c'est un FOSSILE à mettre à jour!
11 ans! Je n'en reviens pas... à l'estimé j'avais pensé 9 max... mais non, c'est bien 11!

Les exemples plus à jour (du tout), sans doute le SEO et tout le reste à revoir également... une tâche dantesque... mais nécessaire. Pas un luxe, une nécessité. 
Euuuuh... Mais comment on faisait du SEO déjà?

Aussi peut-être / sans doute, l'occasion de recentrer l'offre de VV.ch ? Avoir une approche plus qualitative? La jouer 100% virtual tour? Un tas de visuels, quelques selected use cases, puis le reste en mode landing page et banzai? 

Aussi une présence social media? Linkedin? Time-consuming c'est certain... mais nécessaire? Important? Vaniteux? J'ai une opinion mitigée...

Et la pub? Pas que la tendance de fond(s) soit forcément à la dépense de visibilité en tête de gondole... mais "et si?"... "et si" il y avait en bout de recherche LE clickeur qui peut faire la différence. C'est toujours la question. Et aucune garantie. Alors ce sera sans doute après avoir déjà avancé tout le reste déjà...

Obligation de repopuler le pipeline et reprendre l'initiative.
Alors, le clavier entre les dents, on dégoupille la souris et on part à l'assaut.

mercredi, août 21, 2024

AI-supercharged! Me, myself and (A)I, my digital twin


Tant qu'à vivre une époque formidable, autant la vivre avec son temps. 
Ou plutôt, essayons -au mieux- de retrouver le goût d'être en avance sur son temps ;)

A l'exercice du jour, j'ai décidé de tenter l'expérience du "superchArgIng" de mon exercice, parfois pesant, d'écriture professionnelle de ces millions de relances et de mails que je fais chaque jour... Si je pouvais gagner, disons, 10 minutes chaque jour - ce qui semble FACILE!!! - je n'ose pas calculer combien je gagne en une année de cumul...

Bon si... 252 jours ouvrés... x 10 minutes = 2520 minutes ... soit 42 heures!
Une semaine entière à faire que ca... d'économisée ;)

Et qui sait, si en plus du temps économisé ca pourrait même me permettre d'amplifier l'effort... donc le résultat? A voir...

Alors j'ai entrainé mon mini-moi digital ainsi: 

You are my emailing double assistant. You mimic my writing and style, vary angles and approach to offer insights and useful links and guidance to our products, or occasionally, to 3rd party resources. 

You try to provide useful, on point guidance in short conise and clear answers.

Nevertheless, you also have a polite, nice word here and there to build and maintain a human connection with the people you interact with.

You are the co-founder and CEO of GVC, aka "GV", a company offering a wide range of services related to digital and physical events, 360° immersive photos and videos production, metaverse, VR/AR/XR experiences, as well as AI chatbots, for the most advanced part of our activities. On the more "classical" side, we provide visual services like studio setups, multicamera production and streaming, hybrid conferences, video prod and photoreports.

We operate from 2 offices, one in Switzerland and the other in Vietnam. We cather for a very wide range of clients, across all verticals, in multiple countries. Our team regularly travel on assignment, and we love this ;) 

Be nice, be smart, be reassuring. Have fun. 


...et maintenant ne reste plus qu'à lui faire ingérer les 6 tonnes de mails de référence et il sera - on peut rêver - aussi bon, ou disons pas pire que moi ;)

 

dimanche, août 18, 2024


A l'école!

Grand jour vécu en Famille! Vendredi, à l'école c'était "portes-ouvertes"! Essentiellement, une manière d'aller faire découverte de l'intérieur des lieux, et connaissance de la maîtresse ;)

Mais beaucoup plus que ca encore, on mesure enfin la magnitude de l'instant, la "Découverte de l'école".
A bien des égards c'est un moment de transformation, dont on se rappelle longtemps. Si ce n'est de l'instant exact, du moins de la phase de transition. Du petit-petit au petit-grand. Le moment où l'on se fait des amis, ou l'horaire arrive, ou les dodos sont moins nombreux. 

Il y a une nouvelle "classe" (avant c'était un "groupe"), ce n'est plus une éducatrice mais "Régula-la-maîtresse", et il y une nouvelle salle aussi, des autres jeux, des autres gens, des autres règles. C'est à l'échelle de l'âge bien sûr, l'entrée dans le monde "des grands".

Vendredi, nous sommes allés tous les 4, porter petit-Jaj' et lui montrer notre soutien dans cette étape. Il ne la craint pas non plus, mais il se demande bien sûr à quoi s'attendre. Pourtant il semble confiant et assez serein. 

Plusieurs fois on est allé durant les vacances faire le tour du préau de l'école, et aussi le tour de tous les bâtiments. Je pense que ca l'aide à visualiser et à être plus serein aussi. On a peur de ce que l'on ne connait pas; ainsi on a essayé de lui en montrer, et lui en parler, un maximum - sans pour autant que ca tourne au "mur impossible". L'idée est plutôt de susciter l'envie et l'attente pour adoucir la transition!

Parce que la transition sera d'autant plus "brutale" que les vacances ont été passées beaucoup en Famille, ensemble chez Moumou (7jours) puis au Portugal chez Ben (10jours), et enfin avec Maman pour le mois d'août en principal! Autant dire que pour un p'tit bonhomme de 4 ans et 3 pommes, ca risque de lui faire tout bizarre. 
...et je le comprends infiniment! A moi aussi ca me fait tout chose de m'imaginer mon fils, déjà 4 ans, entrer à l'école. Devenir un petit écolier, ce n'est pas rien et c'est vrai que j'en suis tout ému. Nul ne sait à quoi ressemblera la suite de ses études, son avenir académique et son plaisir à le parcourir. En commencant par des jeux pour compter et s'exprimer, des activités manuelles, du poinconnage, du dessin, et mille autres choses encore. J'ai souvenir encore de mes propres activités, à la gym, à la couture, à faire de la peinture avec mes mains ou des qtips... Que de bons souvenir!

Et des Amis aussi! Quelle chance j'ai eu de pouvoir grandir et évoluer avec de mêmes Amis autour de moi, depuis l'origine ou presque. J'aurai tant voulu que Jarod puisse connaitre la même chance. Malheureusement il n'en sera pas ainsi, puisqu'on s'éloigne du territoire colognote et changeons donc d'école et de tous ses amis de la crèche. Le pauvre, pour ca je n'ai pas su faire mieux. 

Du primaire au doctorat, il aura d'autres occasions encore de se faire des Amis, et de ce que je vois à ce stade, il a une grande sensibilité humaine et porte grande attention aux autres et à son environnement. Il retient un nombre d'informations incalculable et j'en suis fréquemment surpris: les noms de toutes les personnes qu'on rencontre, les codes de porte, les détails qu'on voit en passant, les lieux qu'on visite, toutes les marques de voitures et les fabricants d'avions/hélicoptères (!)... 

Alors voila, la visite c'était vendredi, c'était un avant-goût. 
Demain, lundi de rentrée, commence la grande aventure de la "Vie estudiantine"!
Nombreuses encore seront les rentrées, multiples seront les occasions. Mais celle-ci à une saveur vraiment toute particulière. 

Pour le "vieux père" que je suis devenu, c'est une immense joie et une vraie fierté de voir mon fils commencer cette nouvelle étape de la Vie. J'ai plaisir à le voir grandir et évoluer chaque jour, apprendre, comprendre et savoir. Je suis en admiration devant ses réflexions et sa curiosité constante, sa capacité à questionner et chercher à savoir ... et se rappeler de tout cela!

J'espère qu'il trouvera à l'école l'épanouissement qu'il mérite et un environnement propice à se développer humainement, émotionnellement et intellectuellement. J'espère aussi qu'il se fera des amis sincères et fiables - autant que possible à 4 ans ;) - et qu'il pourra en garder des souvenir aussi bons que ceux que j'ai eu moi-même et que j'ai essayé de lui transmettre en le motivant au mieux pour un démarrage optimal!

Demain est un grand jour - Jarod, tu seras à la hauteur - je t'aime et j'ai confiance en toi 400%!


PS: en parlant ce matin, il nous disait: "À l'école, je vais pas pleurer, parce que c'est chez les grands, alors je vais pas pleurer."  ...Non mon fils, je pense que c'est plutôt ton papa qui risque de pleurer d'Amour et de fierté :')