Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

samedi, mai 24, 2008

Cannes et le Glamour: le premier qui en parle je le griffe!

Voila maintenant quelques jours d'affilée que je suis à Cannes... Et durant ces quelques jours j'ai eu pas mal d'occasions de me faire des remarques à moi-même sur un peu tout et pas mal de n'importe quoi. J'ai plein de fois pensé "tiens, ca faudrait que je le note/dessine", mais... je ne l'ai pas fait.

C'est sûr que du coup certaines des choses auxquelles j'avais songé un instant ont disparues à jamais, certaines referont peut être surface un jour (l'an prochain à la même période?)... mais bon. C'est la Vie et c'est ainsi.

Les premiers jours je me rappelle m'être souvent fait la remarque "'tain comme ils se la jouent ces gars avec leurs accredit'" parce qu'il faut savoir qu'à Cannes, sans ce p'tit bout de ficelle auxquel pend un carton avec une photo et un nom... on est rien! Si si, c'est triste à dire, mais moi-même si j'avais eu celle-ci (et pourtant j'ai essayé) j'aurai économisé plusieurs heures de ma Vie et pas mal de salive aussi!
Parce qu'il faut les voir se balader toute la journée en paradant avec leur sésame: le matin au p'tit déj' chuis sur qu'ils en font des mouillettes dans leur kawa!
Alors c'est vrai, je l'avoue, au début j'avais un certain ressentiment lorsque je voyais ces gens avec leurs accréditation pendante. Moi je me disais que je vivais à la dure, que je faisais mes preuves au jour-le-jour... mais au fond de moi, parfois je voulais être eux.

Pis plein de fois aussi, en rencontrant et en discutant avec certains accrédités j'ai été plongé en pleine incrédulité! Je me demandais pourquoi "eux" et pas "moi". Plein de fois je me suis fait la remarque: mais qu'ont-ils de plus? J'ai toujours pas réellement trouvé de réponse à cette question (que du reste je ne dois pas être le seul à me poser, mais c'est moi qui ai le plus de légitimité pour ca...d'abord!)

Puis j'ai remarqué aussi un phénomène marrant qui doit être lié de très près à un sorte de "Syndrome de Cannes", qui consiste en un tutoiement immédiat, en une proximité de facto puis en un confiant "on se rappelle"... qui bien évidemment n'arrive jamais!
A cela j'ai une explication valable... en tout cas vraisemblable. On est sans doute tous ici pour réaliser un maximum de contacts, distribuer des cartes, en prendre d'autres... Mais voila, on développe parallèlement une aversion pour le contact-répété. Comme si voir quelqu'un une seconde fois signifiait invariablement perdre son temps dévolu aux nouveaux prospects, comme si voir quelqu'un une seconde fois conférait à chacun une sorte de minoration de son importance en rapport à l'overbooking de son emploi du temps. Bref, à Cannes il semble être crucial de toujours être occupé, ne pas connaître son emploi du temps du lendemain, citer plein de noms, parler beaucoup et rire fort, utiliser des mots-anglais à tout bout de champ dans ses phrases et toujours dire "je connais" ou "j'avais déjà vu..."

D'ailleurs e dois dire qu'avec des "j'avais déjà vu" je me suis parfois bien marré! Je ne compte plus ceux qui viennent me demander qu'est-ce que l'objet étrange que je transporte et qui, lorsque je leur explique, me disent "Ah ouiiii! J'avais déjà vu!". La palme d'or reviendra sans doute à ce brave monsieur dans la foule qui écoute patiemment ce que je dis, qui me fixe et qui me dit: "Mais les chinois ils vous font ca pour 20 dollars!".

L'autre chose dont je ne cesse de m'étonner, c'est cette espèce de mono-manie autour des "stars". C'est réellement incroyable de voir à quel point chez certans cela tourne à l'obsession. Je pense sincèrement que pour certains cela doit toucher au domaine de la pathologie! Il y a les sympas qui sont juste là à traîner et à se demander s'ils croiseront de la vedette (même une nouvelle star ferait bien l'affaire à ce niveau là), puis il y a les accros: eux sont devant le Palais dès 8 ou 9h du matin. Ils attendent là toute la journée, sous le soleil. Mais attention, ils sont équipés: glacière, parasol, crème solaire. C'est la plage avant l'heure!

Je ne voudrais pas verser dans l'élitisme exacerbé, mais quand même: ils ont un problème, non? Rester une journée entière de manière exceptionnelle, je veux bien... mais faire cela TOUS LES JOURS pendant deux semaines, en plantant son échelle, son parasol et ses p'tites z'affaires, en défendant sa place bec et ongles (!!!) dans l'espoir qu'une "vedette", en descendant de voiture voudra bien leur jeter un oeil (ce qui n'est même pas sûr) c'est quand même grave, non?

Je sais pas pourquoi, mais moi ce star-system et ce qui en découle, ca me fait plus rire qu'autre chose. Peut être ai-je quitté la norme? Peut-être suis-je devenu un "déviant", qui ne s'omnubile pas pour des individus déifiés par le monde de la télévision? Peut-être ai-je perverti mon esprit à force de travail acharné dans ce domaine justement.

Finalement, tous sont des individus comme vous et moi. Des individus "plus que dans la norme" quelque part puisqu'ils rassemblent des "fans" sur les cinq continent et qu'ils parlent à tout un chacun. Deux bras, deux jambes et pourtant il faut les voir les fans qui appercoivent une vedette (souvent moins de 2 secondes, à plus de 10 mètres, entre 2 épaules et une tête): ils en parlent en hurlant, ils appellent leur famille entière, ils ont des tas de photos floues et mal cadrées... C'est drôle à voir en tout cas pour celui qui fait son blasé (=moi kwa!)

Mes vedettes à moi, ce sont les services de presse et des accréditations! Si j'en vois un ca fait ma journée! Et j'ai clairement donné dans la chasse ces 10 derniers jours... Courir toute la journée la Croisette pour faire du relationnel, réaliser des images et au final se retrouver devant un service de presse plongé dans la torpeur d'une routine bien ancrée. J'en ai fait des explications sur le 360° devant des gens absolument médusés... qui me répondaient parfois bien dépités qu'ils n'y étaient pour rien et que c'est à leur chef (toujours injoignable au demeurant) qu'il faudrait montrer ces images "parce que là c'est vraiment incroyable!". A écouter les secrétaires, les agents de sécurité, les flics et les badauds, j'aurai eu mon accréditation du premier coup et je me serai posté en plein milieu du tapis rouge ;)

J'aurai essayé, j'aurai pas trop mal réussi: à force de travail, de passion et de énormément d'énergie. Mais malheureusement la Vie est ainsi faite que les pontes sont dans leurs tours d'ivoires à ne rien y voir.

vendredi, mai 23, 2008

Cannes Film Festival in 360°

J'ai pas pu m'empêcher... j'ai eu une vibe créative!
(et pourtant je serai volontiers allé dormir à la place ; )





samedi, mai 17, 2008

"La classe à l'américaine" ; )

Interviewé sur la Croisette par une sympathique webTV du nom de FilmsActu, j'ai donc pu exprimer tout mon enthousiasme pour le 360° à ses deux journalistes, et au travers eux aux z'internautes adorateurs d'imagerie nouvelle et d'avenir technologisant.

Voir la vidéo à cette adresse:
http://www.filmsactu.com/video-emission-filmsactu-tv-filmsactu-2026.htm

Alors, z'en pensez kwa de mon speech improvisé?

Promis, je serai top-prêt au moment de passer sur C+ en prime ;)
...et d'ici là je continue ma quête de journalistes japonais! D'ici la fin du festival, je me challenge à passer sur une TV nippone ¦)


21.5.2008:

Et de deux! Tout suitant après un rollerview de la croisette (c'est comme un streetview mais en moins bien), je me suis fait interviewer par Canal - (pareil... c'est comme Canal+, mais en moins bien)... Et donc j'elève mon compteur interview au nombre de deux...
Interview visible à l'adresse:
http://canalmoins.free.fr/Site2/Pages/index2.html

N'empêche... pour l'entraînement ca va gentiment aller, alors je répondrais bien sur un média un peu plus mainstream ;)

mercredi, mai 14, 2008

The End


Après 6 ans d'académisme, j'ai vécu aujourd'hui mon dernier cours. C'est la fin formelle de ma longue épopée à l'Université.

Quelque part, ca me rend "tout chose" de vivre ces instants et de les réaliser comme tels. Ce matin, il y a eu un "avant" et un "après". Entre deux, il y a eu ce qu'on appelle communément un cours... un simple cours mais qui pour une fois revêtait une importance particulière: j'ai même fait le nécessaire pour arriver bien à l'heure!

J'en ai vécu passablement pourtant des cours: certains soporifiques, d'autres passionnants, d'autres encore à vouloir se jeter par la fenêtre pour abréger mes souffrances éstudiantines. J'ai stressé pour des travaux écrits, j'ai eu du mal parfois en recevant leurs résultats... mais le vrai résultat il est là: c'est fini.

J'y met sans doute pas mal de solennité, alors qu'il me reste encore et toujours un grooOOoos mémoire à réaliser. Bien sûr, le dernier cours ne signifie pas réellement la fin de ma Vie à l'uni... du moins pas officiellement. N'empêche le fait est tel que je n'ai désormais plus réellement d'obligation de présence en tant que telle.

Et les Kamarades... au-delà des belles formules, il y a la réalité: je ne reverrai jamais la plupart d'entre eux. Venus d'horizons différents, nous y repartirons sans annonce supplémentaire. Une rupture insidieuse quelque part. Alors, même si je ne voulais pas tomber dans le sentimentalisme à outrance, je disais aujourd'hui à tous: "Menez une bonne Vie!"

"Master en Science de la Communication et des Médias", voila le libellé de la partie dans mon "Second Life" très personnel. Peu engagé et pourtant très attaché, c'est la le dilemme auquel j'ai dû faire face. Je me suis accroché, j'ai fait du mieux au fait des mes capacités, mené le combat sur deux fronts, j'ai vraiment mouillé le maillot pour en arriver-là: "ne pas craquer et ne pas laisser tomber".

Aujourd'hui j'ai donc mis un demi-terme à cette (majeure) étape de ma Vie. Dernier cours et compagnie, ca me rend nostalgique pour tout dire!

Par mont et par vaux... jusqu'à la Côte!

Il est 2heures du mat'... Je sonne piteusement à la porte du Fort... j'ai oublié mes clés au sous-marin.

NoOon je n'étais pas sorti picoler ni vaquer à une quelconque autre coupable occupation! Je préparais le prochain mouvement. Azimut sud, distance au but 600km: direction Cannes!

Ce soir donc je refaisais une beauté au (vol)veau. Il paradera bientôt à l'égal des starlettes, je m'en voudrais que son pare-choc n'en soit pas à la hauteur. De shampouinage en rincage, j'ai aussi trouvé le temps pour remonter (enfin) la radio et (Ô miracle) retrouver ce %/)+" de code à 4 chiffres pour pouvoir la rallumer. Enfin, comble du raffinement en aménagement intérieur, j'ai installé le trépied de voiture qui nous permettra de fixer l'ordinateur portable du streetview de manière stable (même si pour le moment ca reste bôf en terme d'immobilité).

Actif, quoi!

Et c'est pas fini. La semaine ne fait que commencer et j'ai pas mal d'idées, de délires et de projets pour les jours à venir.

J'aime bien ce sentiment: un départ sans date exacte de retour. Ce sera dimanche en cas normal. "Plus tard" en cas d'extraordinaire ;) Et l'extraordinaire peut venir de n'importe où... car n'oublions jamais que c'est en faisant n'importe quoi que l'on devient n'importe qui!

Au Festival, sans accréditation mais avec une moOOonstre motivation. Mon Festival sera 360° ou ne sera pas!

lundi, mai 05, 2008

Monday Night Skate Genève

Mobilité douce... toute smooth!
Toujours sur ma lancée, je cherche des occasions de sortir profiter du soleil, du ciel bleu et des beautés du monde!

On l'aura compris, je parlais de mobilité douce, donc. Hier, j'ai eu la joie soudaine et inescomptée de participer à la première Monday Night Skate de l'année 2008: du pur Bonheur à roulette au soleil couchant tout en roulant ;)

J'en profite d'ailleurs, pour recommander à tout les pôÔôv' z'individus influençables que vous z'êtes p'têt à réserver le 26 mai 2008 pour venir grossir les rangs de la prochaine réunion-roller de Genève!

dimanche, mai 04, 2008

Ouikend plein de chlorophylle ;)

Ouikend!

Affirmons-le tout de go: si c'était pas le Bonheur, en tout cas c'était pas le malheur :)
Un ouikend de soleil, de farniente, de parc et de belles soirées au coin du jardin: du top kewl en barre! Le team au quasi-grand complet, de jour et/ou de nuit pour un p'tit ouikend comme au temps jadis des frangins réunis: trop funny!


Au chapitres des autres renouveaux, je chevauche à nouveaux un péclo ;) Tout fou, je suis! C'est un bon moyen de regagner en mobilité douce, grand fan-expérimentateur que je fais. N'empêche c'est une chose agréable que celle de varier les moyens de transports: j'adôÔôre!

jeudi, mai 01, 2008

Disparu de la surface...

Quelques jours que je suis pas mal pas là... Plus absent que pesant, pour une fois au moins ;)
Faut dire qu'il y a eu matière à faire récemment! Et plutôt trop que largement suffisamment; c'est parfois contrariant pour mes propres plans. Bref. N'empêche, je vis des kruts pas croyables... du moins que je n'aurai jamais moi même pensé faire.

Vendredi + Samedi = mandats GV
Dimanche: Couché à 5h30. Réveil à 8h45... je suis demandé d'urgence pour... faire la réalisation live de la messe des communions à Carouge. Bibi se retrouve à alterner les "plans cierge" avec les "plans prêtre" (qui rappe parfois, Si si!) en glissant de-ci de-là un "plan foule". Expérience, expérience: on apprend de tout, partout ;)
Lundi + Mardi: Réunion du board du "The Global Fund", McJanus à l'hôtel Crown, rien de tel pour les "Rois du Monde". Moi aussi je me la joue royal: les petits plats dans les grands, croissants jus pressé café puis sushi et plats exotiques. De petits Bonheurs consommés en voyant se régler les vies consumées par le HIV, la tuberculose et la malaria.
Mercredi: Une (trop infime) partie de tout le boulot qui n'a pu être fait jusqu'alors est rattrapé... mêlé entre perturbations chroniques et soucis techniques. Un rien me frustre, vite, trop vite. Mes objectifs ne sont pas tous atteints. PfiouuUUuu!
Jeudi: La fête du travail, aujourd'hui? Je la célèbre en travaillant! ...Quelques 400 photos à retoucher pour commencer la journée. Puis ce sera une ou deux conversions de vidéo 360°. Enfin je me sens le droit légitime de sortir ;)

Il se passe tant et tant de choses ces temps, que je vis de fréquents accomplissements! A la même cadence je traverse quelques doutes épars, des regards hagards et des sentiments blafards. Parfois, même, j'en ai marre!

Ces derniers temps, au-delà des baronnades et autres sous-marineries, je rêve à des choses vraiment toutes simples: aller boire une binch' , écouter un concert en plein air et chiller relax dans l'herbe. Combien de temps encore jusque là?