Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

vendredi, décembre 31, 2010

Comme une fin d'année au bout de la planète

Vendredi 31 décembre 2010.

A l'heure du bilan, ce que je retiendrai avant tout et parmi tout le reste dans l'année 2010 c'est l'incroyable force du mouvement.

Le mouvement c'est clairement ce qui a défini l'année passée! Cette année j'ai eu l'occasion d'explorer ma capacité à le mettre en oeuvre et sa force de réalisation. J'ai eu l'occasion de me découvrir moi-même et d'explorer (une petite partie) de la planète.

Cette année j'ai changé de Vie. C'est décidemment pas tous les jours que l'on peut se dire ce genre de choses. Cette année j'ai mis une virgule d'importance dans ma vie passée et parralèlement j'y ai commencé un nouveau chapitre. Un chapitre que je me crée moi-même, dont je décide des prochaines séquences d'événements... avec bien sûr une petite part d'incertitude parfois... et c'est justement ce qui fait le piment de l'Aventure et la saveur de l'existence.

Je reste fier de mes racines et fier de mon parcours. Je suis heureux de ce que j'ai fait jusqu'à aujour'hui et j'y porte un regard satisfait. Ma Vie à genève n'a décidemment, à mes yeux, pas beaucoup de demi-teintes. J'espère avoir tout mené de face, tout assumé et réussi à devenir celui que je souhaitais être.

Justement ce désir d'Avenir a tellement changé au cours des deux dernières années. Je me rappelle d'un événement déclencheur, lorsque la TSR nous a poliment dit que « le passé c'est à oublier » (pour résumer l'histoire au maximum) et que je me suis dit que si ca c'est la belle bande avec qui j'envisageais de construire mon Avenir, j'avais meilleur temps de chercher ailleurs.

Suite à cet événement je décidais de ne jamais avoir à rien leur demander, et que je ferai tout mon possible pour que ce soit d'avantage l'inverse. Dans cette optique, je me donnais la mission de mener GV à un statut dépassant celui de « l'entreprise des deux frères », pour devenir un « gros truc ».

J'ai travaillé dur, vraiment très dur. J'ai investi énormément de tout ce que j'avais à disposition: mon énergie, mon temps, énormément de brain-power et quelques sous durement économisés. Aujourd'hui le résultat est en train de se dessiner.

Nous avons développé nos activités, innové dans les technologies, créé des plateformes de références, obtenu des contacts intéressants parmi la clientèle et... dans les médias! J'ai donné des cours, fait quelques conférences et été cité comme expert dans certains journaux. La boucle est bouclée à ce niveau, je suis passé « de l'autre côté ».

2010 a aussi été une année d'exception sur le plan personnel. Après 22 ans d'études, être passé par toutes les galères de l'étudiant en plus de nos galères de famille, après deux masters d'université et un mémoire interminable... me voilà à la sortie de études. J'ai fini d'apprendre sur les bancs de l'université, d'engranger de la théorie sans fin. Désormais je suis moi-même aux commandes. Je vais apprendre dans la pratique et pratiquer mon art de la communication couplé à mon désir d'internationalisation.

Parmi les dernières phrases dont je me rappellerai venant de mon professeur, il y a celle qu'il a prononcées parmi les dernières au cours de ma soutenance de thèse sur l'imagerie 360°. Quelque part il y reconnaissait mon indépendance d'esprit, ma faculté à me plier au cursus, sans toutefois m'y fondre complètement. Je le voyais ainsi, finalement il me donnait sa bénédiction d'avenir en se fiant plus à mon professionnalisme qu'à mon académisme, lorsqu'il disait: « même si ca n'a pas été facile de vous faire rédiger un mémoire parfaitement dans les règles, je dois dire que j'ai apprécié une particularité remarquable: j'y ai appris des choses! »

Un mois à peine après cela j'étais invité à nouveau par le master à délivrer une conférence sur le même thème. Là encore, je prends cela comme une sorte de « médaille du mérite », la reconnaissance de tous mes efforts consentis en parallèle des études.

Quelques jours encore et c'était le vrai départ. Le commencement de ma nouvelle Vie, celle que j'avais décidé de mener, là où je l'avais décidé et comme j'en avais envie. Dans le livre de ma Vie j'écrivais sur une page blanche le commencement du reste.

Pas tous les jours on a cette occasion, celle de dire « à une prochaine » et de partir créer quelque chose loin de chez soi, en ne comptant que sur soi. Je me rappelle qu'au départ j'ai connu tous les accueils à ma décision: en commançant par le « il-ne-le-fera-pas », le déni d'évidence, mais aussi les déconseils et les pessimistes de tous genres... Puis il y avait les optimistes, les admiratifs, les « j'aurai tellement voulu à ton âge » et autres « t'as trop raison, si j'pouvais j'partirai aussi! »... Et il y avait la famille: «tu pars, d'accord, mais tu pourras toujours revenir ».

J'ai vu une opportunité pour moi de vivre la Vie que j'ai décidé, de saisir une opportunité comme elles ne sont pas nombreuses à se présenter dans une Vie. Cette opportunité j'ai décidé que jamais je ne regretterai de ne pas l'avoir prise. Elle est tant personnelle que professionnelle, et c'est là tout son intérêt: elle me permet de partir accomplir un projet. Si tout réussit comme je le souhaite (et pour quoi je travaille comme un acharné!) alors le projet dans son ensemble est soutenable, prolifique et durable.

Dès le lendemain de mon arrivée j'étais déjà actif à 8h du matin, sans prendre guère gare au décalage horaire: l'excitation du début, l'envie de croquer l'Avenir à pleine dent! Car certes l'avenir appartient à ceux qui se couchent tard, mais il est plus favorable encore à ceux qui en plus se lèvent tôt. Clairement, il n'y a pas de possibilité d'échec si l'on croit vraiment à son projet, qu'on en parle avec des étoiles dans les yeux et que l'on se donne les moyens de sa réussite. J'ai essayé dès le début de rassembler toutes ces conditions!

Petit à petit j'ai noué des contacts ici, au Vietnam. Personnels et professionnels. Bien sur il y a eu les faux-départs, les z'amis-homos, les (rares) faux z'amis... Bien sûr il y a eu aussi quelques moment de doutes (rares toutefois!)... Mais ce que je retiens ce sont les quelques gens exceptionnels que le Destin à mis sur ma route. Ils sont mes Amis, ils sont mon cadre social ici, je peux compter sur eux comme ils peuvent compter sur moi. Parmi eux ma p'tite femme Diem. Rencontrée au détour d'une visite de bureau, une heureuse rencontre ;)

Sur le plan de GV International, quelques 9 mois après être arrivé, je suis honnêtement fier du résultat. Nous avons monté une véritable structure, fiable et opérationnelle, avec tout l'équipement nécessaire et cinq personnes qui travaillent à temps complet et ont trouvé un emploi sérieux et intéressant à mes côtés. Je concède effectivement mon excès d'orgueil. N'empêche que lorsque je me retourne sur le trajet accompli, je vois la progression substantielle: nous avons évolué d'une structure de teenagers à la maison, vers une entreprise structurée à vocation internationale. Bien sûr de nombreux progrès peuvent encore (et doivent!) être réalisés pour être vraiment au maximum de notre efficacité, mais je crois pouvoir dire que c'est déjà un parcours assez exceptionnel pour deux jeunes qui ont commencé sans aucune expérience dans rien et sans le moindre centime autre que ceux gagnés par nos propres moyens. On a bâti GV à la force de notre travail et à la sueur de nos nuits blanches et je suis fier de lui avoir personnellement donné sa dimension internationale. C'est n'est là que le début.

Sur le plan plus personnel, cette année aussi fût riche d'émotions. Je me rappelle, un peu amer, du 31 décembre de l'an passé et de cette détestable manière de commencer l'année en côtoyant C et son chauve ( ;) ) ...et leurs manières. C'était pour moi quelque part une manière aussi de ne rien regretter. Après avoir vu cela, bien que passablement remué, je me rappelle toutefois avoir songé un moment au coup d'éclat, genre film hollywoodien sur un air de « partons ensemble faire un nouveau départ, vivre heureux loin de tout »... un délire d'un instant qui n'aurait servi à rien. Elle fait sa Vie, inutile pour moi de la brasser par pur orgueil, autant la laisser évoluer et moi aussi partir sur mon Chemin.

Pas facile non plus le moment des adieux à la veille du départ... lorsqu'on sait que ceux que l'on quitte vont forcément vivre mille chose en mon absence: des naissances, des mariages et toutes ces 1001 choses qui font les Vies au quotidien et qui les façonnent pour toujours. J'allais clairement manquer une bonne partie de tout cela... et je ne savais quand je reviendrai. Bien sûr je savais que je les reverrai à moyen-terme, mais comment et quand, cela restait à définir. Il n'empêche que de partir cela revient aussi à dire que l'on dira au-revoir à ceux de son entourage avec qui les liens ne sont pas si forts que l'on pensais. L'absence, le temps et la distance feront le tri entre les connaissances, les potes et les Amis... Les vrais Amis, eux seront toujours là... du moins je l'espère!

Pour les Frères du Team, pas le choix! Le premier qui fait défection, je parcours les 10'000 bornes qui nous séparent rien que pour aller lui botter le derche ;)

Et voila... avec tout cela (et bien sûr tout le reste encore!) nous y sommes: le dernier jour de 2010. L'ultime journée, la dernière soirée... c'est le moment que j'avais choisi pour faire un petit bilan de ma Vie durant l'année écoulée. De ce bilan je suis satisfait et j'en tire une expérience favorable et un sourire sur l'existence menée jusqu'à présent. J'ai le sentiment d'avoir avancé, d'avoir tiré le maximum de mon potentiel et d'avoir réellement créé quelque chose qui commence à me dépasser ...pour le meilleur s'entend!

Cette année je me suis prouvé à moi-même que je suis homme à challenges, et que je ne m'arrête jamais aux problèmes sans leur avoir trouvé une solution. Je me suis confirmé ma capacité d'adaptation et je me suis prouvé que je peux réaliser mes rêves, mêmes si ceux-ci sont lointains et pour le moins ambitieux. Il n'y a pas d'échec pour ceux qui croient en leur rêves et qui les poursuivent suffisamment longtemps et avec suffisamment d'efforts!

2010, ce soir nous nous dirons au revoir, mais non sans se préparer à teinter l'année à venir et toutes les suivantes de la marque des jours écoulés. Entre le destin et moi, nous avons accompli de belles choses et c'est dans l'année qui vient désormais que nous confirmerons les accomplissements déjà réalisés.

2010 fût parfois une année de peines et de nostalgies. Mais...
2010 fût une année de dur labeur et de voyages.
2010 fût une année de changements et d'innovations.
2010 fût principalement une année de joies et de grands Bonheurs.
2010 fût certainement une année de découverte et d'aventures au quotidien.
2010 fût, c'est une évidence désormais, une année qui changea ma Vie pour toujours.

samedi, décembre 18, 2010

Angkor encore ;)

Monté à 6h30 ce matin, nous voila 13h45 de bus plus tard, après avoir envoyé dans la même journee le trajet HCM - Phnom Penh puis Phnom Penh - Siem Reap, nous voila arrivés à la porte urbaine des temples!
Demain, on ira dès 4h30 se pédaler la moindre en péclo direction les vieilles pierres: au programme un film high-tech à tourner... en 360° ;)

Même si c'est vrai que j'en profiterai bien une de ces nuits pour dormir plus de 4h30... J'en connais un qui aime bien sa Vie!