Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

mercredi, juillet 05, 2006

Armement, dézZzarmement et... Paix sur la Terre?

En pleine révision pour mon dernier oral, le CORI sur le désarmement, je me relis le paper que j'ai fait sur la prolifération à destination et en provenance d'Asie du Sud... Et je met ici quelques phrases qui me semblent source de réfléxion (et que je tenterait de ressortir demain au moment-T):

La prolifération nucléaire est "Un problème crucial, polymorphe et global qui met en danger l?existence-même du monde d?aujourd?hui."

Mohammed El-Baradei, Directeur Général de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique et Prix Nobel de la Paix qui, attirant l'attention sur le lien étroit entre nucléaire civil et programme militaire déclarait qu'au jour d'aujourd'hui entre 35 et 40 pays seraient capables d'assembler des armes nucléaires si ils le souhaitaient.

Selon la logique indienne, c?est l?insécurité régionale et l?échec d?un désarmement nucléaire global et total qui l?a poussée et l?incite à conserver des armes nucléaires.

De par ses infrastructures, l?Inde est capable de produire environ 30 kilos de plutonium de par année. Sachant qu?il faut une masse critique de l?ordre de 5 kilos par bombe, alors ses réserves indigènes lui permettent (théoriquement) de produire quelques 6 bombes par année, d?une puissance de 10 à 20 kilotonnes chacune. Ainsi, si l?on en croit de récentes déclarations émanant de l?administration Bush Junior, on estimerait le stock de têtes nucléaires indiennes entre 150 et 200 unités[2].

Au jour d'aujourd'hui, de nombreux services de renseignements insistent sur le fait que le réseau de AQ Khan (l'homme qui a "proliféré" en Lybie, Corée du nord et Iran) est demeuré quasi-intact.

Dans le contexte actuel on craint avant tout la prolifération à destination d'acteurs non-étatiques, telles que le démontrent les tentatives menées par Al-Qaïda au travers du régime taliban en Afghanistan[1]. La menace est réelle puisque ces entités ne cherchent pas l'arme propice à la dissuasion, mais bel et bien celle nécessaire à une action offensive.