Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

samedi, mars 03, 2007

Comme un misérable... la loi des séries...

Comme un mizzZZzzérable!

A quoi joue le Destin avec moi ces derniers jours? J'ai de la peine à y trouver un sens...

Hier, sortie pour l'anniv' de Toubs (avec quelques jours de retard)... On va d'abord dans un bar, au Café Sud... Jusque-là sympa, avec notamment des retrouvailles avec des amis d'enfance de quand j'étais tout petiot... Limite ca faisait assez réunion d'anciens.

Ensuite, on décide, pour une raison qui demeure tant un mystère qu'une erreur de jugement de ma part (à posteriori c'est vrai que c'est facile à dire), d'aller à l'Usine.

A ce moment là, ma série de poissard recommence!
Je ne trouve pas mon frère et les rares autres qui l'ont vu disent qu'il avait l'air bien chaud... et qu'il a juste "disparu"... Cl*ire, Toubs et moi le cherchons ... encore et encore... Presque toute la soirée en fait! 12'000 coups de téléphone sans succès, des appels à Awa, avec qui il était censé être, sans plus de réponse non plus. Sans doute que je (bad)trip', mais ce n'est pas de ma faute si je me fais du sushi pour lui... c'est comme ca et ca ne se contrôle pas.

Ensuite, je danse quand même un peu... et à la faveur d'un mouvement malencontreux je fais tomber mes binocles... Le temps de remettre la main dessus, après mise en place d'un "périmètre de sécurité", je ne peux que constater qu'elles sont absolument détruites: le cadre et tout tordu, un verre manque... Buzz' le retrouve... Enfin... ce qu'il en reste. Ainsi périrent mes lunettes vietnamiennes (2005), piétinées à l'Usine. Triste fin lorsque je me rappelle de leurs glorieux instants... J'ai vu le monde à travers elles et je leur en suis reconnaissant à jamais!
Franchement, à ce moment là... Non seulement je suis devenu une taupe, mais en plus je ne reconnaissait plus personne... et franchement, j'avais carréement envie d'être tranquille, seul, de partir...

Je me suis posé dans le fond de la salle... par terre j'ai trouvé un stylo. Je n'ai rien vu d'autre à faire que de m'auto-dessiner un Love-Angel sur la main. A côté j'y ai écrit "Un côté positif?!".

"Coincidence heureuse" on a justement pas trop tardé. Il devait être aux environs des 4-5h du mat'... on se bouge à la voiture de Mamande. Sur le chemin on regarde si le smarties est toujours là et c'est heureusement le cas. Mais alors, où est donc Marek alors??!!
Il apparaît soudain comme une fleur... Je m'énerve "un peu" puis je me dis que je suis sans doute trop "sanguin" ce soir, que je vais aller me détendre dans la voiture pour ne pas péter une case trop méchamment.

On part finalement. Je fais un rapide calcul mental... pas beaucoup d'heures de sommeil en perspective avant le déménagement prévu à 9h00. Je demande à descendre de voiture et je profite de la dépose de Cl*ire pour sortir aussi.

Je ne sais même plus si j'ai dit au-revoir et/ou merci. J'avais l'esprit ailleurs, j'étais en moi-même. Ca m'embête d'avoir fait le "relou de fin de soirée", mais voila, je n'ai pas contrôlé le krut', ca m'est tombé dessus comme ca!

J'ai envie de déprimer en solo, de glauquer trankilos... ca me fait du bien de l'assumer et de faire le mizZzérable, je crois. Il pleut. Je marche un peu. Je décide de me poser devant un immeuble. Je me couche, la tête dans mon manteau pour essayer de me réchauffer. Je dors un peu, mal. Il faut dire que je suis assis puis allongé à même le marbre... et que mon mince kimono ne sers pas beaucoup au niveau de l'isolation. A croire que je me fais un plaisir maso, presque!

Le temps passe. Parfois un type qui passe ou une voiture. Je garde un oeil ouvert... il s'agirait de ne pas me faire délester de ce qui me reste... En même temps, au point où j'en suis...

J'ai pas mal réfléchi, avant de m'endormir. Des réflexions, toujours les mêmes. J'écris: "J'ai rarement été autant en dèche de ma vie! J'assume mais n'empêche! Qu'est-ce que je fais encore ici? Pourquoi? Pour qui? Ce soir je dors dehors sous un porche. J'ai cassé mes lunettes... Je ne vois plus rien... C tant mieux?! Qu'est-ce qui me retient. Pour quoi? Pour qui?"

Faut que je sorte de cette mauvaise vibe, c'est sûr! Pourquoi je suis comme ca moi? Kekeki m'arrive?! Cette nuit j'ai touché le fond. Je crois que j'avais un "besoin" de déprime. Maintenant, un grand coup de pied dans les abysses et je remonte!