La métaphysique des fluides
Ah, au fait, ce message est le 501ème publié sur le BlôÔôg! De partout, pour toujours :-)
Tout ca pour dire que c'est marrant les états par lesquels je passe quand j'écris quelques lignes.
Cela me permet de revivre certaines expériences et moments passés et de voir l'évolution que je poursuis.
Pas besoin de s'étaler sur de longues périodes... en quelques messages j'ai l'impression de parler de tant de choses différentes... choses de la Vie, choses de l'esprit, choses d'envies...
La semaine passée je badtrippais tout ce que je pouvais à me geler à même le sol tel ""Ze MizZzérable"...et cette semaine, que dire?! Le même moment, quelques 168heures plus tard, je le passe après une très riche et intense semaine à l'ONU...
Je reviens à nouveau dans notre nouveau chez-nous, le Sous-Marin. Le Sous-Marin c'est notre bureau du 6 rue David Dufour que l'on commence à emménager. On va chercher des "fauteuils de direction" pour l'occasion ("...euh, z'en auriez pas 3 sîouplaît?"). On commence à meubler, à mesurer et à tripper décoration!
Le lendemain, samedi (=hier), je recois mes résultats de l'Université de Genève (la Schola Genevensis pour les z'intimes)... SUCCES!
..:Et aujourd'hui... que dire encore?
On continue avec un peu de déménagement. Après cela, direction le skate-park de plainpalais, pour prendre quelques clichés! Je suis en plein madness photo, je dois dire qu'avec cette semaine à l'ONU ca y a été gaiement sur les photos et finalement je ne fais la que prolonger la courbe! Entraînement, entraînement... Beauté du monde, quand on t'observe.
Je poursuis mon safari-photo vers le bord du lac. Je commence a peine que je vois que les batteries du boîtier sont arrivées à plat... et pas l'ombre d'un volt-en-pile à mettre dans le reflex affamé.
Je donne donc quelques bouts de pain (mais pas trop, après j'ai toujours un peu mauvaise conscience) aux cygnes, aux canards et au poules d'eau qui passent dans les parages. J'ai toujours trouvé que les poules d'eau (noir et blanc) ce sont les plus marrants des piafs-du-lac.
Avant de rentrer...
Je me suis assis sur un petit ponton qui s'avancait dans le lac. le debut du ponton en bois était mouillé en raison de la houle... mais pas le bout, où je me suis posé un moment. Alors que je fermais les yeux quelques z'instants (...) lorsque je les rouvre... je tourne les yeux vers la jetée du jet d'eau... A cet instant précis (!!!) il se met en marche. L'eau grimpe à 140 mètres de hauteur. Le spectacle est impressionnant, il montre le ciel. Des canards, trois, volent à ma droite et se posent. Deux cygnes traversent le paysage avant d'atterrir en une moue élégante.
Je contemple avec admirationce spectacle depuis un moment déjà. Il est sans cesse renouvelé par l'apport d'un élément supplémentaire qui contribue à donner du sens à la scène. J'admire. Puis, 5 minutes après avoir commencé... sans prévenir, le jet d'eau s'arrête. La scène est féérique. Une colonne d'eau de 140 mètres qui stoppe. Un géant blanc à qui on coupe le pied: il s'effondre en une vapeur descendante. Les dernier hectolitres se répendent, sans plus d'energie autre que celle de leur nature aquifère.
Une telle beauté. Un tel calme. De la majestuosité de la nature, de la poésie du monde et du Miracle de l'Existence.
Toutes ces coïncidences, la semaine passée, hier et aujourd'hui, ne m'y rendent que plus sensible! :-)
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