Méditation autour du Love PowaAa
Quelle époque curieuse sommes-nous en train de vivre. Nous sommes sur l'autoroute (non plus le chemin) de la communication universelle en solitaire, comme une sorte de solitude en réseau ou une vision communautaire d'un monde où tout le monde se cherche (en rêve ou au virtuel) tout en prenant soin de s'éviter (au réel).
Tout le monde l'a sans doute déjà remarqué dans son quotidien, mais sur la première phase de socialisation possible le matin on se heurte inévitablement au mur épais de la froideur citadine et technologique. Où que l'on regarde tout n'est que journal-gratuit, Ipod et mines renfrognées.
Surtout ne pas croiser le regard de quelqu'un, éviter tout contact malencontreux, ne pas parler avec quiconque même si l'occasion se présente. C'est l'ère de l'isolement dans les bus en mouvements.
Dans cette ville ensoleillée, à l'approche de l'été, on trouve encore une froideur polaire. Tout le monde semble préoccupé. Par quoi? Pourquoi?
Lorsqu'on ose, c'est soit l'immédiate félicité (...alors pourquoi attendre?), soit la tacite réprimande au style très citadin (...alors pourquoi le faire?). Combien de fois avons-nous déjà "manqué" l'homme/femme de sa Vie? Combien de merveilleuses rencontres avons-nous manqué par souci de respectabilité?
En partie impuissant face à ce fléau du monde moderne, je salue aussi chaleureusement que respectueusement l'initiative de cet homme, place du Molard, qui tenait fièrement sa pancarte "FREE HUGS" ...Et je regrette de ne pas avoir soutenu son action autrement qu'en pensées... Moi aussi, j'ai vu et réfléchi sans agir: pour lui comme (sans doute comme pour d'autres avant), je me suis fondu dans la masse des "silencieux z'inactifs qui regardent sans agir".
... Un comportement largement indigne d'un Love PowaaAAaa sold'jah ...
Faillibles nous sommes, nul doute là-dessus. L'équilibre est fragile et le Love PowaAa peut parfois subir des périodes de passage à vide. Loin d'une remise en question sur le fondement du combat, on n'en est pas moins déstabilisé de constater la rudesse de la tâche.
Alors quel plaizZzir que celui de voir les actions individuelles, souvent anonymes, qui illuminent le quotidien d'une once d'amûÛur-public, qui donnent le sourire sans rien demander en échange, juste pour vivre en harmonie et profiter de la Vie.
On a tous un coeur qui bat... encore faut-il qu'il le fasse pour quelqu'un ou pour l'Humanité toute entière!
Libellés : love powaaa
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