Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

vendredi, décembre 07, 2007

I survived... (version courte)

Mercredi:
-"14h, rendez-vous au goûter de Noël de l'~action Miranda".
-mercredi, 14h, Marek et JM toujours dans le smarties, perdus au milieu de la campagne genevoise à chercher cette (/&E?* d'école pour aller y faire notre prestation de stand d'impression photo directe.
-On arrive, juste juste juste... (en stressant plus que de raison)
-...on continue à être dans la suractivité pour donner aux enfants les photos d'eux et des artistes pour les faire dédicacer.
-Une fois que la fête est finie, bibi écrit au quotidien 20 minutes pour offrir généreusement ses photos de groupes et potraits, posées et sur le vif. La connection marche pas top. Je recommence 4 fois.
-Retour au bureau, micro-coupinette de rien du tout pour tasser le tout.
-Départ pour se changer à la maison.
-Re-départ de la maison pour le resto où nous sommes censés tous nous rencontrer (artistes + prestataires) à 21h.
-21h20 j'arrive enfin après avoir tourné comme un barj' dans le quartier pour trouver une place
-... nous sommes 8 en tout... les autres ne sont pas encore là (et ca va durer 1h encore)...
-Ils arrivent enfin. On est dans un resto éthiopien, on mange avec les doigts. MmmMMmmh!
-On part du resto, direction la boite de nuit où se déroule la soirée. A la soirée il y règne une certaine désorganisation.
-En entrant je croise "la banquière". Je préfère jouer profil bas. Elle ne me voit pas. C'est sans doute mieux comme ca. On se reverra une prochaine fois.
-Enfin sur place... pas grand monde... donc pas énormément de photos à faire.
-...du coup je commence gentiment la picole-de-boite à coup de patator.
-Francois, Marek, Valentina, et Claudia débarquent où se manifestent. Au moins je connais quelques autres des comparses qui se retrouvent dans cette boîte aux allures quelque peu passées (ou délabrées, c'est selon).
-...quelques verres de patator et un ou deux de champagne plus loin, je croise "Mr. X" qui me sort "Tu es photographe?! Tu as les couilles de partir? Je t'arranges un voyage en Afghanistan si tu veux!" ...Voilà voilà...
-4h30 du mat': il est p'têt l'heure de rentrer dormir quelques heures...

Jeudi:
-Le réveil, 3 SMS et Zouzou plus tard, je suis enfin réveillé: il est 8h53.
-9h05, je quitte la maison, sapé comme un prince direction une conférence de la ~"banque Piguet" (dernier délai pour arriver 9h30).
-9h15, la circulation n'avance pas... je galère dans les bouchons.
-9h18: je parque le veau devant Da Paolo, je descends... et je cours en costume jusqu'au Beau-Rivage.
-9h29: Même pas chaud, même pas cassé, même pas de vieux-relents-de-patator-de-la-veille...
-On me passe la régie vidéo, m'explique en gros. Et c'est parti (ri)kiki!
-10h30: la conférence commence.
-10h31: l'ordinateur de l'orateur se bloque. Pas moyen de le relancer. Je crise-cardiaquise. On va lui changer son ordi par le back-up. Caramba, ca commence...
-A peine plus tard, au milieu d'un speech de 20 minutes sur les méandres infiniment complexes des prévisions financières, l'orateur se tombe de l'estrade. manquant de se rattraper à l'écran sur lequel sont projetés les slides. J'infarctizZ'
-Le 3ème orateur prend la parole: la raison de ma présence ce amtin est liée à la sienne: j'appuierai sur LE bouton qui lancera le DVD.
-Vient le moment du DVD... il marche... jusqu'à ce qu'il foire complétement.
-Je suis bleu, gris, blanc... Rien à faire.
-Re-transitionne sur sa présentation.
-Pas été foutu de faire passer ce (/%&/ç de DVD, seule excuse pour ma présence en cette docte assemblée...
-La presta du matin est finie. On m'invite manger et me convie à venir bosser le soir même: 18h, non 17h finalement...

Je rentre à la maison dans (le fol) espoir de faire une sieste... A peine je pose la tête sur l'oreiller que le téléphone sonne: "Viens maintenant, au plus vite!"

Le soir:
-Bibi responsable de la technique pour une soirée de 200+ collaborateurs de ~"Piguet" au M@MCO. 4 beamers. Son. Présentations. DVD. Vote éléctronique. Les possibilités de merder à un moment ou un autre sont nombreuses... Ô que trop nombreuses.
-A l'arrache on me montre l'étage juste au dessus: on y prendra le cocktail de bienvenue.
-La-bas je gèrerai le son: micro, musique d'ambiance et carillon de départ... trop d'honneur pour le simple prestataire que je suis!
-Urgence: il faut aller déposer un truc à une autre soirée de Piguet au By-p@ss.
-A peine de retour après les bouchons et le reste... il manquait un krut, il faut y retourner.
-...
-Enfin back au M@MCO, faut gérer tout, seul, alors que les autres (que j'aime, que j'estime et que je respecte) sont allés se boire un apéro dans le quartier!
-Présentations, speech, musique... je suis sûr à chaque seconde que celle d'après qqch va merder... Faut juste savoir pour quand ce sera!

Un état de tension ma foi pas piqué des hannetons... surtout quand au milieu de ce stress conjoncturel, on a des enjeux encore plus importants pour GV: bien faire aujourd'hui pour faire plus encore demain... On murmure qu'avec un peu de bol, la mine pourrait même s'exporter à Londres une semaine l'an prochain. Alors il faut préparer le terrain, sans non plus creuser son trou. Avec une telle pression la limite entre les deux est parfois mince...

PfiouuuUUuu content d'avoir terminé cette journée. Aussitôt achevée, une pensée m'a frappé: en une pareille journée j'ai gagné de quoi vivre facilement 2 à 3 semaines de vacances en Asie... C'est bien le minimum nécessaire pour me régénérer de tant de stressSSss!