Medical Badtrip
Mercredi soir, nous discutons et passons une bonne soirée mère-fils autour d'une soupe de courge (pour elle) et un salade-saumon-riz (pour mwa). Comme à l'accoutumée, je me fais remarquer la quantité importante de denrées pour mon frêle corps inhabitué après ces longs mois d'été en solitaire. En ce qui la concer elle me précise opter pour la soupe, question de "dormir léger".
Pourtant...
Au milieu de la nuit, réveil en sursaut. J'entends tousser, beaucoup. Tchim se sent mal, elle est agitée. Du calme, il lui faut se calmer. Nous passons quelques temps ensemble, puis elle me dit d'aller dormir, ce que je finis par faire, non sans tendre l'oreille.
Pourtant je m'endors finalement, vaincu. Je n'entends pas, les autres, nombreux, spasmes qui l'agitent.
Au matin, je viens la voir. Ca ne semble pas vouloir s'améliorer et elle décide d'appeler un SOS-médecin. Je reste avec elle une bonne partie de la matinée, puis Marek arrive, qui me "relaie".
Un peu plus tard, Tchim est admise aux urgences. Elle doit faire plusieurs tests. Le résultat est là.
...
Les premières z'heures ne sont roses pour personne. On s'en fait du souci alors. Dans l'incertitude de l'action ou non.
Survient la "libération". Grâce à elle, Tchim gagne la décision de "sursoir à l'intervention". Ouf!
La Santé à décidé de se re-manifester. On garde espoir, même s'il faut rester en observation, avec son lot de connectiques médicales et de tests quotidiens.
...
Vendredi, le status-quo demeure. Un mot bien vite dit, pour toutes ces heures, ces minutes, ces secondes, les z'unes z'après les z'autres, les z'autres z'après les z'unes.
:(
Il faut être Amour et Attention, c'est tout ce que d'être nous essayons.
...
Samedi, 10h51.
Réveil au son du téléphone. Je l'entends de loin dans mon sommeil, au salon. Puis c'est le portable qui s'y met. Je décroche: Tchim qui m'annonce, en substance, qu'il n'est plus question de "sursoir" :(
...
L'intervention s'est déroulée "normalement", dans sa version longue. Le temps de ne pas bien savoir quoi faire, qui être ni comment penser. L'action n'est pas de notre ressort, c'est à eux que l'on a confié le sort. Alors on attends, on pense et on espère.
Enfin.
La voir et l'avoir de nouveau face à nous est un soulagement.
Quand elle ouvre les yeux, j'appellerai même ça le Bonheur!
...
On oublie quelques instants l'odeur d'hôpital, les bip, les perf' de substances, les diagrammes sur des écrans avec plein de chiffres, les lits électriques et les roulettes de partout.
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Le lendemain de la veille. Vraiment. Un nouvelle journée qui se construit sur les acquis de la précédente. On avancera avec twa, Tchim la conquérante ;)
1 Comments:
avec vous dans ses moment difficiles mon grand
1:43 PM
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