Le goût amer du renoncement

On y est. Date symbole, tant attendue. Pourtant, pas de quoi se réjouir.
J'ai renoncé à l'un de mes rêves, l'un de ceux auxquels je tenais tant. Pas de voyage au long cours. Il n'y aura pas d'aventure comme je l'avais imaginée, rêvée et prévue.

6 mois prévus au loin, seul avec moi-même. Une redécouverte et un renouveau, loin de ma Vie, de mon stress et de tout le reste. Une occasion qui résonnait dans ma tête comme un rêve, un objectif et un jalon.

J'aurai dû être prêt. J'aurai dû prendre plus de mesures de préparation. J'aurai dû me montrer d'une constance résolue.

Je me suis piégé de moi-même et c'est donc à moi que je dois rendre des comptes. Je suis mon propre bourreau d'espoir. Gasp.

PfiouuUUuu. J'avais pas vraiment réalisé jusqu'aujourd'hui que c'était le jour J qui approchait... et que je louperai un tel départ.

...Désormais c'est quitte ou double!