Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

samedi, février 07, 2009

Jour de depart

7h30>
Reveil pour le moins matinal... apres une courte nuit de sommeil d'a peine 3 heures, me voici debout, prêt a finaliser les derniers preparatifs du voyage qui commencera d ici quelques heures otut au plus. Le compte a rebours est deja lance... et pourtant j ai encore plusieurs choses a faire... certainement parmi les plus importantes pour la structuration du projet global que represente ce voyage.

En effet, a peine suis/je leve, les yeux colles a mes paupieres, que je me dirige vers mon ordinateur> au programme, digerer la version express des reviews postes sur internet pour un mini/laptop et une camera digitale fullHD. Il faut dire que jusqu-il y a trois jours, je ne savais pas si ferai l-acquisition de ce materiel.... puis tout est alle tres vite.

Matthias ne venant plus, il m-a fallu reorganiser le plan des apports, et notamment partir sur une optique de tout prendre moi meme. Cela m a reserve pas mal de surprises et je dois bien le dire, pas mal de frais aussi.

10h30>
De retour de cette suractive matinee, je me depeche de faire charger les divers appareils autant que possible. Camera, ordinateur, je suis un rustre qui se jette sur le cartons, prend les appareils et abandonne le reste derriere lui. Pas de manuel ni mode d-emploi, je suis a la diete de vozage, il faut soupeser chaque decision a l-aune de ses implications en poids a transporter.

Je suis dans une configuration totalement nomade... sauf pour les prises et autres adaptateurs... la je sens d-avance que je vais galerer... Mais ce sont les *joies* de l imprevu et du voyage )


11h30>
Dans le stress et la tension habituels de ces jours de depart, nous partons de la maison. Le temps de faire encore un bisou et une caresse a Zouzou, de lui dire que je l aime et me rejouis de la retrouver bientôt... nous voilà partis.



A l'aeroport de GVA, un dernier kawa avant le depart

14h17>
Au telephone avec Matthias, je voulais qu-il *vive* cet instant avec moi. Je passe de la passerelle au fuselage de l-appareil. Je *quitte* le sol suisse et rentre dans l aventure a partir de ce point precis.

A celui qui reste a la maison malgre lui, je tiens a adresser quelques pensees. Il sera avec moi en pensees ...et si tout va comme je le souhaite., il sera la aussi pour vivre l aventure en 360*


18h05>
Peu a peu je vois mes instincts me revenir. Je suis passé dans un autre mode de pensée, un autre mode de vie. Je ne suis plus acteur, je me place en témoin. C'est l'observation qui donne tout son sens à mon initiative. Ce que je cherche c'est à re-découvrir les beautés de l'existence qui sont dans ces 1001 petit rien...

Un aéroport c'est évidemment un drôle d'endroit pour se faire ce type de réflexions, mais bon... y'à près de deux heures à tuer, alors je pense ;)




Salle d'embarquement du vol long-courrier Heathrow-Bangkok


00h18>
Quelque part au-dessus de la Sibérie, notre avion vole vers sa destination: Hong Kong.
Moi je suis un passager parmi d'autres. Tout le monde ici à une histoire de voyage, un raison qui l'a poussé à partir et/ou à revenir. Il y en aurait sans doute pour des heures d'histoires si on prenait le temps de se parler plus. Tout le monde s'observe, on s'imagine les raisons des uns et des autres, certaines plus joyeuses que d'autres sans doute. Quoi qu'il en soit, je suis là, j'observe l'avant de l'appareil: devant moi je vois des écrans allumés, d'autres éteints: certains se distrayent et font passer le temps alors que d'autres dorment déjà, enmitouflés dans leurs couvertures, parfois même avec les cache-z'yeux sur le visage.

Et moi, je conserve ma position d'observateur, je suis là, au milieu de la cabine, avec mon verre d'eau à la main, pendant 20 bonnes minutes à regarder, à réfléchir, a philosopher sur les voyages et ce qui pousse les hommes à dépasser leurs horizons. Je lève mon verre, je souris, puis je ris carrément avec moi-même en pensant à ma propre situation: seul et en partance pour une certaine part d'inconnu, avec pour seules certitudes un beau projet et revoir quelques-uns de mes amis d'antan.

Chacun ses raisons de parcourir la moitié du globe: c'est beau, un tel concentré de vie!