Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

samedi, mars 20, 2010

Oscillations

Dans une journée normale, c'est assez curieux de voir les deux côtés du mwamême qui se côtoient!

A ma droite, le Jan-simple, je dirais presque même un peu "cheap", qui mange dans les petits restaurants de rue, qui boit son cafe avec tous les glacons, qui vide la théière des restos, qui filtre sa propre flotte...

A ma gauche, le Jan-qui-fait-péter, qui sait aussi se faire plaisir et qui assume sa condition nouvelle d'expatrié "plein de sous". Une posture nouvelle je dois dire. Mais bon, à ma décharge, lorsque je vais "faire péter" c'est généralement accompagné de mes amis vietnamiens à qui je veux faire plaisir. Dernier exemple en date, les sushis de ce soir... C'était délicieux, certes, mais dans un restaurant avec plus de 32 personnes au service (j'ai compté - et seulement au rez de chaussée) c'est clair que ca n'allait pas être le même prix qu'un restaurant de rue assis par terre. N'empêche que j'ai mangé en un seul soir ce que j'allonge habituellement pour une bonne dizaine de repas ;)

L'occasion aussi de partager un bon repas avec une amie de "longue date", Ha. Une occasion de la revoir après presque deux ans ("long time no see") et de lui revaloir aussi sa bienveillance, ses conseils et son amitié.

Pour ce qui est de cette ambivalence, je me dis que l'essentiel c'est d'en avoir conscience: d'avoir conscience que tout cela ne représente pas la norme et que l'on sache que l'on est vraiment des petits veinards auxquels le destin sourit! En avoir conscience ca voudra aussi dire à l'avenir d'accepter de se faire rouler parfois... même si c'est dur!

Finalement je me rends compte de pas mal de subjectivité dans l'existence. On oscille en permanence entre rationnel et irrationnel, entre réserve et excentricité, entre austérité et débauche. Dans ce mouvement perpétuel, l'essentiel c'est de garder le cap de son coeur: savoir se faire plaisir aussi, mais ne pas perdre son pied dans la réalité.