Nucléaire: Bilan d'une terreur
Tout est dit! C'est e début de mon nouveau et prochain paper à paraître dans le journal "Jet d'encre" des z'étudiants en SES (Sciences économiques et sociales) de l'UniGe... OuaiiiiIIiiis trop cooOOoool!
Alors voila, je m'y suis gentiment mis aujourd'hui... C'est pas super facile de "bilantiser" l'ensemble parce que franchement y'a beaucoup à dire...
Vu que là c'est un petit article je dois me limiter, mais pas mal de points de ce dernier vont être recoupés dans le cadre de mon gros travail de séminaire sur le Nucléaire en Asie du Sud et ses implications...
Mais quoiqu'il en soit, voici, en avant-première, le draft:
<>Intro :
Sait-on vraiment de quoi l?on parle lorsqu?il est question de menace nucléaire ?
Sous sa forme conventionnelle il s?agit d?un objet de la taille d?une petite voiture, mais au pouvoir destructeur inimaginable et sans cesse amélioré. La puissance d?une bombe de ce type se mesure en milliers de tonnes (Megaton) de TNT. Les armes nucléaires contemporaines sont 5'000 fois plus puissantes que la moyenne de celles utilisées contre le Japon. Même les plus «petites», à peine 1Mt, ont la capacité de détruire tout building sur 3 km et d?annihiler 98% des espèces vivantes. Il va sans dire que plus on s?éloigne de l?épicentre plus les dégâts immédiats vont diminuer, bien que les poussières radioactives et les radiations continuent de semer la mort pour encore bien des années. Cancers, cataractes et malformations génétiques seront le lot des survivants et de leurs descendants.
Ainsi, sur chaque site japonais, 70'000 personnes sont mortes immédiatement alors que 70'000 autres devaient succomber des effets dans les jours et les mois à venir.
Nucléaire militaire :
Certains pays décident de ne pas le signer, dans le but évident de ne pas avoir à se soumettre aux contrôles et aux limitations attenantes au TNP. Rapidement, c?est au tour d?Israël (avec l?aide franco-US), puis de l?Inde (1974) de rejoindre le «club».
Dans le domaine de la physique, toute action entraîne une réaction : il en est de même dans le domaine de la défense. Ainsi, constatant la dotation nucléaire de leurs voisins, c?est au tour de l?Irak de tenter l?aventure (stoppée par le bombardement du réacteur d?Osirak par Israël), de l?Afrique du Sud, Taïwan ou encore du Pakistan? Certains s?arrêtent d?eux-mêmes alors que les autres continuent leur quête.
Lorsqu?en 1998, après l?accession au pouvoir du parti nationaliste BJP, l?Inde décide de reprendre ses tests, le Pakistan sort de l?ombre (du nuage ?). Les deux pays donnent dans la surenchère nucléaire et conventionnelle, causant l?inquiétude de la communauté internationale. Plus inquiétantes encore les déclarations de ??? : « blablabla ». Que doit-on penser alors en 2004 lorsque le Dr. Khan, père de la bombe pakistanaise et héros national, confesse avoir divulgué des informations et des diagrammes de réalisation à la Lybie, l?Iran et la Corée du Nord ?
Nucléaire «civil» :
S?ajoutent à ces menaces gouvernementales les menaces de «particuliers». En effet, dès la chute de l?union Soviétique, une quantité considérable de matériel fissile se retrouve dans la nature. Certains stocks ont été détruits, vendus ou sont simplement partis sans laisser d?adresse. L?Allemagne réunifiée ainsi que la Suisse deviennent des plaques tournantes du trafic atomique (et de ses «accessoires»).
Le Général A. Lebed déclarait en 1997, au sujet de ?suitcase-bombs? concues par l?URSS : "More than a hundred weapons out of the supposed number of 250 are not under the control of the armed forces of Russia. I don't know their location. I don't know whether they have been destroyed or whether they are stored or whether they've been sold or stolen, I don't know". Cependant il convient de noter que la puissance de ces engins n?est en rien comparable avec celle d?une bombe «traditionnelle», et que l?effet serait essentiellement une terreur psychologique.
[To be continued]
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