Vietnam PowaAa until ZE last step: A l'aéroport!
Incroyable... Je l'ai déjà dit mais je le répète: Des aventures incroyables me sont arrivées... Et ceci a continué jsuqu'à l'aéroport...
Je vous le dis la Vie est un Clin d'Oeil il suffit de bien regarder pour le capturer!
Donc je commence.
Lieu de l'anecdote: Aeroport international de Saigon (SGN)
Heure: Entre 17h45 (quand j'arrive) et 20h20 quand l'avion décolle...
Circonstances: Avec 29kg de bagages, c'est-à-dire 9kg en trop qu'il s'agit de snaker dans la soute...
Donc je commence, ca se déroule en trois actes:
1) Mes deux dernières journées sur le sol Viet' ont pas mal été consacrées au Shopping... En fait j'ai ramené pas mal de bricoles et surtout que, on ne s'en rend pas de suite compte, mais ca prend de la place (ces p'tites choses)! ...ET ca pèse bien aussi...
Du coup, craignant la surcharge je me suis offert un autre gros sac à dos... Qui, je m'en suis rendu compte au moment de packer, ne me servait pas tant que ca (ce qui ne veut pas dire pas du tout). Il faut aussi mentionner que je n'avais pas de balance dans les parages et qu'il m'était donc impossible de contrôler le poids de mes z'affaires... Ce dernier étant ("doigts-crochutement") limité à 20kg (tout pile, tout rond et sans excès) par nos chers amis de Air France.
Bref.
Je vous situe donc mon aspect au moment de l'arrivée à l'aéroport: Kimono noir, chaussures de marche (ca casse bien le style déjà), pas rasé depuis 5 semaines, l'oeil pâle et vitreux ("Just snif!"), 2 z'énormes sacs à dos, 1 plus petit sac à dos et une banane pleine à craquer... Pour faire encore plus discret: Cornet plastique gigantesque dans lequel prend place une cage à oiseaux...
Ah, et j'allais oublier le plus important: Une bouteille d'eau pour le voyage... et une de Bière (une délicieuse Tiger 650ml) pour la nostalgie!
Croyez-moi que le tableau était déjà assez épique!
Donc je me présente au guichet Air France, je discute avec le type en lui adressant mon meilleur sourire (celui qui fait que les Viets -avant de m'arnaquer pour tout et rien- me trouvent "Handsome")... et en posant, avec une peine dissimulée, mes bagages sur le tapis...
29,8kg.. Argh, gosh it, damned, nuts: Chuis fait comme un rat!
Le type me regarde et m'annonce directement que je suis en excédent, que de 9kg il veut bien faire passer cela à 6kg mais que ca va quand même me coûter un saladier... Je demande combien: Environ 20$ par kilo.
Je manque de m'étouffer alors que je fais une crise cardiaque accompagnée de palpitations cérébralo-vasculaires...
Je demande si, dans la bienséante générosité, il ne pourrait pas descendre cela un petit peu... "I'm a student you see..." <;-)
Il me le redescend à 5kg et m'envoie à un autre guichet pour payer...
J'y arrive, tend le billet à la fille qui gère le truc, elle sort sa calculette: 5(kg) x 21 ($ par kg)= 105$.
Je trépasse... Je demande si la grâce est possible... que je n'ai plus une thune sur moi... que "comment kekekon fait maintenant"... Evidemment à la question "Do you have a credit card?" je mens effrontément... S'agit de la jouer toute en finesse avec l'agilité de la musarègne-fauve-des-sous-bois!
Je retourne donc au comptoir, reparle avec le type... Lui fait mon cinéma... lui le sien en me disant qu'il ne peut rien faire de plus qu'il a déjà enlevé 4 kilos... Je le "oui-mercise" autant que le peux! ... Il laisse mon sac orange de l'autre côté (c'est toujours ca de pris) et il me dis que c'est maintenant mon blème de check-outer 5 kilos de mon deuxième gros sac à dos (tout en faisant en sorte que mon bagage de cabine ne dépasse pas 12 kilos): Mission impossible!
Mais en me souriant à moi-même et à cette ultime aventure je commence a décortiquer tout mon package, a balancer mon matelas (qui avait pourtant fait tout ce trajet sans encombre et sans utilisation), mes reste de dentifrice d'hôtel... D'un coup il s'agit de tout relativiser: a 21$ le kilo tout prend soudain une autre valeur.
Je me met aussi a fourguer plein de trucs dans mon bagage de cabine... Et je me représente vers le guichetier (qui commence gentiment à s'aquérir à ma cause - ou qui est simplement saoulé de me voir)... On pese le sac: 16kg et des poussières...
Il le fait passer..
Puis me demande mon bagage de cabine, me disant qu'il en doit pas être trop lourd que le personnel de Air France va le recontrôler... 13,9kg.
A ce moment-là il semble avoir envie de passer à autre chose, après tout c'est pas son problème à lui.
Bilan de la première phase: Je passe mes deux gros (et lourds) sacs-bagages en soute... Et j'économise 105$... Au prix de ré-arrangements compartimentoriels au niveau de mes équippements et également de ma tenue vestimentaire: Je porte mon gros manteau sur moi...Imaginez avec les maxi-écouteurs, le kimono et les chaussures de marche ca vaut l'effort... Néanmoins: Just <;-)
Pour la peine je prend ma Tiger avec moi...
2) Je passe donc tous les contrôles (utiles et nécesaires) avec un large sourire... Je me dis quand même que ce pays c'en est vraiment un habité par une culture de la négociation...
A mesure que je passe les contrôles je m'aggrippe de plus en plus à ma Tiger... Mais dès que j'ai passé la douane je ne peux plus résister... Je sors mon briquet et là, au milieu du couloir menant à la salle d'attente, je "dégoupille" ma dernière Tiger du voyage... <;-)
Quel Bienheureux instant!
Je la savatte assez rapidos parce qu'en fait le vol est en train d'embarquer et que, évidemment, je ne peux pas l'emporter dans l'avion (quoique ca aurait valu le coup de tenter!).
Je passe le portique, je suis fouillé au corps (mais rapidos quand même)... et mon sac intrigue visiblement... (alors que la cage à oiseau -Long Chim- les fait plutôt marrer!)
On me demande donc de venir vers une table pour qu'ils vérifient quelques éléments: Une fourchette... Pas de problème on peut la balancer... Un multi-outil...Balancons-le aussi s'il dérange...
Puis vient le tour de mont répied... Qui semble beaucoup les déranger dpeuis le début. on m'explique qu'il peut servir comme une arme... je leur répond que je ne vais quand même pas abandonner ledit trépied ici, bêtement après en avoir fait mon inséparable compagnon de voyage.
On me propose donc de le faire passe, avec l'ensemble du sac en soute... Je dis que je n'ai pas un radis: Pas de problème c'est soudainement devenu tout gratuit dès la douane franchie.
J'accepte et commence à emballer mon sac dans une housse en plastique. Puis un type (vraisemblablement une sorte de chef d'avion) s'approche, le regarde et en parle dans son talkie... Quelques instants après il me dit:
-J'ai peur que votre trépied s'abîme en soute... Pourriez-vous le prendre avec vous dans la cabine?
-Mais...euh...et bien... Oui! Mais je croyais qu'il pouvait être considéré comme dangereux.
-Oui... Hum hum... Alors remettez-le au chef d'equipage en entrant dans l'avion.
Et je remballe toutes mes z'affaires, laisse mon sac à dos de 13,9kg (que je me sens léger), puis vais vers l'avion...
Je donne mon trépied à l'hôtesse en lui expliquant un peu la situation... Et elle revient vers moi quelques minutes plus tard en me demandant de bien vouloir le garder avec moi (sous-entendant sans doute un "Mais qu'est-ce que vous voulez qu'on en fasse?!").
J'hallucine...Il y a deux secondes c'était une arme et maintenant...
Du coup, non seulement j'ai économisé 105$ mais en plus je voyage bien plus légèrement que je ne l'aurais cru... Toutes mes bagages sont en soute bien tranquillement (malgrée l'excès de poids général)!
3) Quel chance: Personne n'est assis à côté de moi. J'ai envie de solitude. Au moment du décollage je suis vraiment nostalgique... Je pense à cette dernière aventure. Elle reflète l'ensemble de ce qui m'est arrivé dans ce voyage: Fraîcheur, imprévu, problème (toujours minimes finalement), négociation, solution, sourire, rigolade... et dénouement heureux.
N'empêche je pleure.
C'était vraiment Trop...
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