Strass, stress, street n' sleep: un loOong week-end...
Jeudi:
Car je me suis rendu compte...
Il y a ceux qui vivent leurs selon leurs envies et les autres qui les envient, regardent en jugeant comme si le monde entier paradait devant eux pour recevoir (ou non) leurs grâces et leur approbation morale.
Ils ne sont pas nombreux, mais leur venin peu porter loin. Difficile de s'en prémunir, si ce n'est de continuer à être ce que l'on est vraiment et laisser les médizZzants se chercher dans leur insipidité.
...Oui, c'est aussi, encore une fois, le GlidaAah qui m'a amené à ces constatations. A sa vue les regards se tournent et les vipères se dressent.
"'Tieu l'blaireau" s'exclamait cette fille blonde, à l'uni. Alors que le plus discrètement possible je passais par la porte du côté pour amener mon GlidaAah à charger dans le bâtiment. Comme si ce faisant j'avais sollicité son opinion? Sans me retourner, mais sans moins d'élégance, mon majeur se dressa pour vaincre, pointant le ciel, l'obscurantisme de ses considérations futiles basées sur l'image de soi au travers du regard des autres... N'empêche!
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui!
Rién à foutré dé riééÉéén!
Vendredi:
Son p'tit soi apparaissant dans le journal, multiplié par 220'000, mentionné trois fois, avec deux photos, dont une en Une... Y'a largement de quoi devenir mégalo avec pareil traitement médiatique ;)
A ce rythme-là, si ca continue je vais y prendre goût!
N'empêche que mon RDV-GV annulé me remet les pieds sur terre... et la tête dans le sable...
...C'est pas le moment ni de s'exciter sur la parution pas plus que sur le lapin-de-ma-cliente... Il est maintenant l'heure où il faut juste se préparer, stratégizZzer et se concentrer... Wedding-Time!
C'est chou un mariage... c'est tellement mignon des mariés... Quels moments d'intense émotion!
N'empêche qu'avec tous ces invités et leurs appareils photos c'est trèèès difficile de trouver un angle original, de se bouger avec grâce et discrétion dans la salle du mariage: la concurrence est rude et le restera encore au moment du résultat final, faudra réussir à faire la différence!
Après la mairie on part à la maison où se déroule le cocktail. Là, on installe nos 6 mallettes, 3 trépieds, studio photo et stand d'impression, ...puis c'est reparti: les invités arrivent.
Alors que ma journée fête sa 12ème heure d'activité non-stop en démontant le studio en urgence pour cause de début d'orage, je siffle rapidos un jus d'orange entre deux courses. Faire le plein de vitamines C: c'est bien le moins que je puisse faire pour moi-même en ce moment précis.
Quelques autres clichés plus tard nous voici "done with it". Les photos seront jolies... j'espère ;)
Samedi:
Dodo limité et temps pourri, voilà bien les deux ennemis de la motivation académique... J'ai beau essayer, je peine à concrétiser... J'ai bien une liste de "To Do" mais pas la motive de les rayer de sitôt... Faut dire que j'ai pas du tout l'impression d'avancer et de travailler utile dans ces histoires de belles lettres et de grands concepts.
Au cours de l'après-midi, coup de téléphone: "Police. Poste de Plainpalais". Gasp!
Au bout du fil il poursuit "ce sont bien vos locaux au 6 rue D-D.? Parce que les voisins nous ont appelé..."
Moi dans ma tête: "un cambriolage? un feu?"
Lui: "Votre tente située sur la terrasse s'est envolée, les voisins nous ont appelé. Il y a les pompiers également qui l'ont déjà démontée."
Moi: "Ouf! Tant qu'elle ne s'est pas plantée dans un voisin..."
Passage obligé au bureau pour aller saluer ces messieurs en bleu... Un des pompiers m'accompagne à l'intérieur pour faire le constat. Sous le coup de l'émotion j'oublie de le prévenir de la bassesse du plafond... Le pauvre, il se ramasse un tuyaux en fer pleine face... Ca n'aurait rien changé de lui dire? N'empêche que c'est pas très sympa de lui prouver ainsi ma gratitude!
J'ai essayé de rattraper le coup en proposant un p'tit kawa, poliment refusé, et, alors qu'ils repartaient dans leur camion rouge j'ai crié: "Vive les pompiers!"
De retour à la maison, après moulte self-motivation et autres auto-coup-d'pieds-au-derche, je réussis à liquider un des papiers-mastodonte de la session. 20 pages de recherche conclusionnées par des évidences. C'est ce que l'on appelle "faire avancer la recherche"?!
Chuis un peu critique là, non? Ô, Vous, n'y voyez pas là une rébellion estudiantine, mais plutôt un cri de détresse académique... De toute façon, on connait la suite: "Dans le (cyber) espace, personne ne vous entendra crier".
Avec toutes ces heures passées enfermé à écrire ou dans un bain à lire, j'ai bien mérité d'aller faire un tour... Et qui dit "faire un tour" dit désormais deux choses additonnées: distribution de flyers + easy-glidaAah pour accroître la zone de chalandise ;)
Une heure et un paquet de flyers plus tard je suis de retour. Là encore, je me demande quel effet ont ces flyers sur les gens qui les jettent... euuuh, qui les recoivent, devrai-je dire. De toute façon, c'est comme le reste, y'a pas le choix!
Dehors c'est nuit d'éclairs (quelques z'uns) et il pleut (à nouveau). J'ai quand même bien usé de ma journée, si je devais me prononcer. Alors sourions!
Dimanche:
Y'a des ami(e)s qui resurgissent dans votre Vie après pas mal d'années et malgré le temps et la distance qui vous ont séparé, vous gardez une sympathie toute intacte et un plaizZzir de les revoir plutôt surprenant!
Ben c'est ainsi que je me suis senti hier en allant à la pendaison de crémaillère de Anne-Sandrine ;)
Le genre de moments où on recroise d'anciens potes du collège, où on parle de ce que chacun devient autour d'une coupette, puis d'une deuxième... alors on continue en évoquant des vieux souvenir... pour 6, puis 7 coupettes... et on parle de l'avenir et de la montée inexorable des eaux et de la descente des bouteilles... et il est temps de partir. Mais on se reverra, parce qu'on s'est tous échangés nos "nouveaux numéros" et que "c'est toujours bien de se revoir" et qu'on "doit se refaire un truc un de ces quatre"...
J'aime bien ces moments, parce que même si on sait tous que c'est rarement aussi évident ni facile, on est tous bourrés et au moins sur le moment on veut y croire... non, pardon, on y croit vraiment!
Le retour... Sous la pluie, à 2h00 du mat', en traversant la ville depuis les grottes... J'ai froid et j'suis tout mouillé... n'empêche qu'en GlidaAah (et oui! Encore...) ca ne m'a pris qu'une vingtaine de minutes: du pur délice de glisse ;) Une excellente manière de conclure sa soirée en prenant l'air frais.
Lundi:
Pour la deuxième nuit consécutive (au moins) j'ai eu le sommeil bien agité... j'arrête pas de rêver de trucs bizarres à l'enchainement plutôt étrange... Je suis en train de marcher, puis je vais en fait snowboarder, et c'est la seconde avant que je ne me retrouve sur une dune... Ou encore j'attends des gens qui doivent me donner des objets... Puis je cours, je vole, je tombe... Autour de moi tout va vite, puis lentement et enfin le temps se fige... Les gens à qui je parle une seconde ne sont plus là celle d'après, où apparaissent venant de nulle part... Et moi je me tourne et me retourne, sans arrêt.
Bref. Je me lève à 8h, tout vaseux de mon sommeil (trop) limité (et sans doute trop "coupettisé" de la veille). Je bondis dans un futal, un tshirt et au diable la présentation nickel-chrome-tip-top-style, aujourd'hui j'assume ma dégaine de poivrot sur le retour!
9h00, puis 9h10, 15, 25, 35... "On arrive"... 9h45: mes clients, un charmant jeune couple suisse-allemand arrivent. Ils vont se marier, et souhaiteraient "inviter" GV.
Ca dure une demi heure et puis ils s'en vont. Juste le temps de re-ranger le bureau et me voila reparti: direction: MON LIT!
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