Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

mardi, mars 10, 2009

Bangkok pad thai, shopping and mixed feelings

Autant le dire tout de suite: j'ai une excuse (minable) pour ne pas avoir tiendu à jour mon récit hier.
Il faut dire que j'ai vraiment eu une journée sur-active... Levé en même temps que le professeur-zazen à h30 (en fait même avant lui, m'enfin!) puis dès ce moment là j'a suractivisé sans répit!

Snacks en vracks:
Pitaaaaain Bangkok a cela de vraiment terrible c'est qu'il y a de tout et tout le temps! Les fameux pad thai d'antan bien sûr, mais aussi des p'tites gauffres le matin, des nems à 10h, des ailes de poulets frites à 11h, un riz à l'omelette avec des wun tun à midi... et enchaine avec un p'tit café accompagné peu après de chips aux crevettes, enfin on à droit au sushis de 16h30 avant de se faire le pad-thai+nems du soir... Et d'enchainer éventuellement avec des ailes de poule frites rebis!

Ca grignote quoi ;)


Touristes et voyageurs:
Ca quand même c'est assez fou, ou assez significatif je sais pas trop... J'ai revue Andrea et Ivan, le couple suisse que j'avais rencontré pour la première fois au poste frontière de MocBai en train d'essyer de passer à moto entre le Vietnam et le Cambodge.

Je les avais ensuite revus par le plus heureux des hasard à Phnom Penh en sortant de la Villa Langka.

Mais le plus dingue c'est que je les ai revus avant-hier soir dansla rue a BKK!!!

Une heureuse coincidence qui n'en est peut etre pas une! Je présume que nos efforts de voyageurs se sont quelque peu relâchés... nous sommes (je suis) devenu(s) des touristes comme tant d'autres, parqués dans le ghetto de Khao San road :(

M'enfin j'assume! Et pus aprtès tout c'est pas parce que j'y passe mes (courtes) nuits que ca veut dire plus nque cela... et puis quoi qu'il en soit je n'ai rien à voir avec les mooOOoonstres beaufs qu tu peux croiser là-bas, plein de bière avec leurs lunettes de soleil, à se prendre en photo aux stands de pad-thai avant d'aller manger au resto (si si, véridique!)


Shopping:
...cela dit, il faut aussi que j'assume mon séjour à BKK comme il est: pas le moins du monde social ni culturel! Je ne suis là que quelques jours (3) et je maximise tout le shopping que j'ai pas fait avant! D'ailleurs j'aurai mieux fait sans doute... parce que tout compte fait il n'y a pas mieux que le Vietnam ;) M'enfin, là-bas c'est différent, j'y ai presque mes repères!

Donc ici, à BKK je suis implement dans le chemin standard, celui des mega-hyper-super-centerz', c'est à dire de ces bâtiments gigantesques, ou il y a un type pour te tenir la porte, trois autres pour nettoyer l'entrée à chaque personne qui passe, du marbre de partout, des échoppes propres, des marchands qui parlent tous anglais... L'horreur quoi!

M'enfin.. ca a aussi ses côtés pratiques...enfin.. on doit bien en trouver si on cherche... et en tout cas moi j'ai trouvé de quoi investir! J'arrête pas de claquer, chuis en mode “faire péteeeer” et du coup je dépense en une journée facilement tout ce que j'ai cheapé pendant 1 mois!

Ca a aussi ses aspects positifs, je me dit! C'est toujours ca de pris que je ne paierai de toute facon pas 4 fois plus cher à Genève... m'enfin, après le Vietnam et le Cambodge, tout de même ca fait tout bizarre de liquider près de 50$ en une journée! Moi j'ai encore de la peine à m'y faire, décidemment!

Bayokke II:
Pour continuer dans la lancée du “faire péteeeer” des derniers jours, ce soir, mon dernier soir, est une occasion spéciale que je me suis mis en tête de fêter dignement comme il se doit.

Pour cela, je met les petits plats dans les grands... à tel point que je vais manger le “sky buffet” au 78ème étage de la plus haute tour de Thaïlande! C'est à 20h30 précises, heure à laquelle le restaurant pratique un tarif un peu plus abordable, qui me donne déjà moins à réfléchir après mon mois de vie simple, je me présente.

L'ascenseur monte à une vitesse proprement hallucinante! A croire qu'il y a en fait moins d'étages que ce que l'on annonce ;)

...Mais en arrivant au sky-restaurant, la vue est incroyable: on peut y voir toute la ville à 360° sur l'extérieur... et sur l'intérieur c'est un joli panorama des cuisines du monde qui est proposé... mmmmMMmmmh! Un pur délice: je fais un massacre au stand des sushis, qui paient cher le “à volonté” et je me permet le “luxe” d'une pizza que j'accompagne d'un verre de sprite... OooOOooh luxe suprême et amour des choses simples quand tu nous tient!

Tout là-haut je suis seul face à ma vitre sur le monde. Je contemple l'agitation et le mouvement... je me pose un milliard de questions, me fait pas loin d'autant de réfléxions...je pense à ce que j'ai fait durant le mois passé, de ce que j'ai fait tout court, à ce que je veux, à ce que je peux. Je tire des parralèles d'où je viens, de là où je suis... Je me prend à rêver puis aussi à m'interroger et parfois à me surprendre sur une note plus mélancolico-nostalgique.

En haut de ma tour, seul, je mange et passe une belle soirée gastronomico-contemplative... alors qu'en bas d'autres gens que je ne connais pas font la beauté, l'architecture et le dynamisme même du paysage que je contemple. Être dans une situation si privilégiée, au propre comme au figuré dans le cas précis, ca fait inéxorablement réfléchir... et j'y passe ainsi la quasi-totalité de ma soirée.

Lorsque je redescends, vers 23h30, je suis sorti de mon état méditatif.. pourtant le monde me rappelle la véracité de quelque-unes des réflexions que je m'était faites là-haut. Les marchands ont pour la plupart rangé leurs stands après une journée aussi chargée que les précédentes et semblable aux prochaines. Ca et là quelques cafards traversent le trottoir. A quelques mètres, des ouvriers sont en pleine “journée” de travail: ils creusent une tranchée si profonde dans la route que je n'en vois pas le fond. A droite, je vois une dame couchée sur le trottoir qui me suis du regard l'air passablement ailleurs en même temps qu'elle respire le contenu de son sac en plastique. Couchés sur leurs nattes d'autres hommes sont éparpillés sur les marches et les trottoirs, couchés là pour y passer une nouvelle nuit dans la solitude et la moiteur de la mégalopole. Enfin, au coin de la rue, des tuks-tuks et des taxis sont là à attendre le chaland... ils comprennent que ce ne sera pas moi... mais avec un souire ils m'indiquent l'arrêt de bus.

Je prends vraiment conscience de la chance que j'ai d'être moi et de vivre ma Vie, je souris également et je rentre dormir.