Maintenant plus d'excuses pour le coup classique du "Ouais mais bon, tu vois quoi, tu comprends, c que..." et ne pas prendre de news. L'ère du Blog sonne le glas de la désinformation institutionnelle (celle des chinois du FBI): maintenant où que tu te trouves sur la planète tu peux savoir ce dont il retourne: Les trépidantes journées de McJanus te sont contées avec fifres z'et tambourins! ;-)

dimanche, février 22, 2009

My Tho ...and back

Parce qu'il ne faudrait pas non plus tout réduire à l'épisode de vendredi-soir et samedi-journée, après 6 litres d'eau et un demi-Banh-mi sec, je dois dire que j'ai assuré pour extirper le mal en moi et me faire un dimanche purifié ;)

Donc aujourd'hui c'était back on track pour une journée plutôt sympathique, et carrément plus active que la précédente: pour tout dire c'était le retour en force de la philosophie du mouvement...

Levé à 6 heures 10 du matin (spéciale dédicace au passage à l'horloge biologique qui corrige d'elle même le réveil de PM en AM), nous avions rendez-vous devant l'hôtel, le mien, pour aller au Sofitel Saïgon. Rendez-vous avec quelques collègues de Ut (du temps jadis) pour une petite journée dans le delta du Mékong. Malgré notre ponctualité...ca n'empêche pas que nous attendrons près de 50 mintes avant de prendre la route mais c'est ensuite parti pour deux heures de route à pétrolette ("en gang de pétrolettes"... 6 personnes kwa!) jusqu'à My Tho, chef-lieu de la province du même nom. Phong-Anh, Hoang, Phan, Nolwenn (leur managr francaise), Ut et Mwamême.

Avant de prendre la route, j'ai l'honneur de renouer avec la nourriture sous la forme d'un dééééélicieux croissant bien gras et néanmoins croustillant qui nous vient tout droit du Sofitel. Avec un tel départ, comment ne pas passer une bonne journée, si radicalement différente de la précédente?

Nous avons donc chevauché vaillamment jusqu'à arriver au port, où un bateau nous attendait... l'occasion de retrouver quelques repères de ma précédente visite... il y a de cela plus de 3 ans déjà. L'occasion aussi de constater que les touristes locaux (les vietnamiens donc) sont tout aussi canalisés dans les routes méga prévues de la dynamique touristico commerciale.

Je me rappelle alors mon expérience "différente" lorsqu'en lieu et place de "l'île de la licorne", "...du tigre", "...du phoenix" ou "...du tigre", le bâtelier avait cherché à me faire découvrir "l'île de la coquine"! Aaaah lui est resté dans ma mémoire il n'y a pas à dire! N'empêche qu'en dehors de ce faux-pas je me rends compte également qu'il m'avait emmené dans des coins vraiment chill qui ne semblent visiblement pas tomber sous le coup de l'évidence à l'habitude.

Donc nous sommes allés d'île en île, chiller par-ci autour d'un thé au miel d'abeilles (qui sont elevées à 5 mètres et font bzzz bzzz à côté pendant que tu bois!), puis écouter de la musique traditionnelle en mangeant quelques fruits et enfin aller regarder le processus de fabrication de pâtes de noix de coco aux cahouètes (sans oublier évidemment de passer par la case s'en offrir un paquet... je l'ai dit hier: le retour aux plaisirs simples ;)

Ensuite, gentiment nous nous sommes retournés au port puis nous avons repris les pétrolettes pour nous en aller chez Chan, où plutôt chez ses parents, afin de manger la moindre... et quand je dis la moindre ;) Sa maman nous avait préparé un festin vietnamien à base de canard, et c'était l'occasion de constater que c'est finalement dingue tout ce qui peut se manger dans une seule bestiole: cou de canard, bec, foie et tout le reste... J'avouerai ne pas avoir fait le téméraire sur ce coup-là et m'être allégrement servi de mon excuse pour me rabattre sur la soupe de riz afin d'accompagner les quelques morceaux que j'avais tout de même. On ne peut dignement pas être un invité sans faire honneur à ses hôtes... même si je n'ai jamais compris (et que je ne comrendrai probablement jamais) pourquoi la femme qui fait à manger ne mange JAMAIS avec les invités, mais se contente de le regarder et de discuter avec eux un peu. Une manière l'effet de son oeuvre culinaire? En tout cas ma reconnaissance était totale car c'était un véritable festin qu'elle nous a préparé: elle a donc tout naturellement eu droit à mon traditionnel "Bac cho anh ngon qua" que je travaille depuis maintenant 4 ans... Mais n'empêche que je suis content d'avoir à mes côtés Ut, qui peux répéter exactement la même chose (mais avec les accents bien placés) de manière à ce que Madame Mère comprenne ce que je souhaitais dire;)

Après le canard, c'est au tour d'un poissons "aux oreilles d'éléphant" d'être frit puis servi. Toute une expérience que de le manger dans son ensemble en ne se servant en tout et pour tout que de baguettes ;)

Lorsqu'on eu tout fini, j'ai passé pour un extra-terreste en voulant aider à ranger la table... puis nous avons mis de l'ordre dans le départ imminent et nous sommes partis: à pétrolette direction Saïgon!

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Quand tu parles des delicatesses de de canard ca me fait penser a vendredi passe: Dans restaurant a Shanghai avec des Chinois et un francais nous decouvrons dans le menu: Beef Penis. Voila LE truc a gouter - on s est dit. Malheureusement il n y avait pas, par contre, on nous a servi le sang du canard.... et ce n etait pas si mal que ca! T as aussi goute?

Andrea

1:27 PM

 

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